Deux musiciens, un comédien et un plasticien portent à la scène cet hommage lumineux qui active l’effervescence d’une époque où “l’avenir avait un futur et la mort n’était pas encore inventé.”
Daniel Mermet, en partance pour l’enterrement de son ami Pierrot, prend une heure pour écrire. De cette étincelle du deuil naît un feu de vie. Il est question de la lutte des ouvriers et ouvrières de la maison Lip, du Mouvement de Libération des Femmes, de l’Ardèche, de la blanquette de veau, des bouleversements moraux, sociaux et économiques d’après mai 68. Et puis des possibles, toujours tenaces.