Voté lundi 31 mars, le budget 2025 de la Ville d'Angers témoigne d'une santé financière "meilleure qu'au début de l'année 2024", selon les mots du maire Christophe Béchu. "Les dépenses augmentent moins vite que les recettes, la dette reste stable et maîtrisée."
La hausse des dépenses de fonctionnement (+1,4 %) se limite en effet à un niveau similaire à l'inflation. Cela se traduit par une stabilité des dépenses de personnel et des subventions et participations, à l’exception de celle versée au CCAS qui enregistre une hausse de 1,6 million d’euros destinée, en grande partie, à l’accompagnement des seniors. Les recettes de fonctionnement progressent elles de 4,6 %, notamment grâce à l'augmentation de la population, sans hausse des taux d'imposition.
Côté investissement, la Ville prévoit d'y allouer un total de 43,7 millions d'euros, dont 36 % alloués aux dépenses fléchées sur la transition écologique : rénovation énergétique des bâtiments municipaux, Territoire intelligent, désimperméabilisation des cours d’école, schéma directeur des paysages, projet Rives Vivantes… A noter également parmi les principales opérations inscrites au budget : la restructuration du groupe scolaire Voltaire et de la crèche à Monplaisir (4,2 millions d’euros), la nouvelle piscine de Belle-Beille (2,4 millions), le démarrage du chantier de la médiathèque Toussaint (3 millions).
Quant à la dette, elle s'annonce stable (174,5 millions), avec une capacité de désendettement attendue à 7 ans en fin d'année, loin du seuil prudentiel de 12 ans fixé par l’État. "L’encours de la dette est sous contrôle, précise Julien Guillant, rapporteur du Budget. Il se situe dans la moyenne des villes de même strate, autour de 1 100 euros par habitant."