Depuis 1963, Angers est jumelée avec l'escadron Anjou, qui porte haut dans le ciel et aux quatre coins du monde les couleurs de l’ancienne province. En 1999, la Ville est également devenue marraine de la frégate furtive Courbet, qui sillonne les mers du monde, essentiellement les mers chaudes de l’océan indien et du golfe persique.

Ces relations privilégiées se traduisent par des échanges réguliers et la venue de militaires à Angers. Basés à Evreux, les avions de transport de l’escadron Anjou survolent ainsi régulièrement notre territoire à basse altitude à l’occasion des cérémonies patriotiques angevines. Et, quand ils sont en escale à Toulon, leur port d’attache, les marins de la frégate Courbet n’hésitent pas à venir participer aux cérémonies place Leclerc. Ces partenariats peuvent s’étendre à d’autres domaines. Certains apprentis angevins font ainsi parfois des stages de formation sur la frégate. Une maquette de la frégate est exposée en permanence dans le hall de la mairie. Des conférences, expositions, une correspondance dans le cadre de l’enseignement "littérature et société" sont organisées avec le lycée Chevrollier et l’école primaire Sainte-Agnès.

Angers est membre de l’association des villes marraines des forces armées, Ouvre une nouvelle fenêtre.

L’escadron de transport aérien 2/64 Anjou, depuis 1944

C’est en janvier 1944 qu’apparaît pour la première fois la dénomination "Anjou" pour cet escadron; la 1ère escadrille porte le nom de "Angers", la 2e "Saumur". Signé en 1964, le parrainage entre Angers et l’escadron Anjou a été parmi les premiers en France.

L’escadron contribue à la renommée d’Angers, en France et sur les théâtres d’opération. Il assure des missions de transport de matériels, de personnels et d’évacuation sanitaire. Il s’est illustré dans de nombreuses missions en Indochine, à Dien-Bien-Phu en 1953, en Algérie en 1956-57, en Afrique dans les années 1980-90 (Zaïre, Rwanda, Somalie), pendant la guerre du Golfe et en Bosnie. L’escadron de transport 2/64 Anjou est aujourd’hui basé à Evreux.

La Ville d’Angers d’une part, les lycées Chevrollier, Mongazon, Sacré-Coeur d’autres part et l’escadron Anjou ont signé le 8 mai 2019 une convention de partenariat tripartite pour associer les étudiants préparant le Brevet d’initiation aéronautique (BIA) d’Angers avec les pilotes de Transall. Au programme: échange épistolaire, visite des Transall le 8 mai, visite de la base aérienne d’Evreux, témoignage dans les établissements scolaires.

La frégate Courbet, depuis 1999

En 1964, en même temps qu’elle parrainait l’escadron Anjou, la Ville d’Angers parrainait aussi l’aviso-escorteur "Enseigne de vaisseau Paul-Henry", qui venait de sortir de l’arsenal de Lorient et fut mis en service actif en janvier 1965. Comme il a été désarmé le 1er mai 1994, la Ville a trouvé un nouveau filleul, la frégate Courbet.

Cette frégate a été conçue pour être déployée en protection du trafic commercial, en soutien à une force d'intervention et d'opérations spéciales, notamment en ce qui concerne la lutte contre le narcotrafic et la piraterie. Elle est basée à Toulon.

Un partenariat est signé le 6 décembre 2017 entre la Préparation militaire marine (PMM) basée à Angers, à la caserne Berthezène, et la frégate type La Fayette Courbet, ainsi qu’avec le lycée Chevrollier et l’institution Saint-Benoît avec au programme: échange épistolaire et témoignage dans une classe de CM2.

En octobre 2020, la frégate Courbet s'est posée pour près d'un an dans la base navale de Toulon, pour des opérations de rénovation et de modernisation. L'ajout de capacités doit permettre à la frégate d'élargir ses possibilités d'intervention, et le service actif du bâtiment pourra être prolongé.

Ecole du Génie

Par ailleurs, Angers accueille depuis 1945 l’une des plus vieilles écoles militaires de France, l’Ecole du Génie, Ouvre une nouvelle fenêtre qui forme les personnels de l'armée de Terre aux métiers du génie. Elle accueille près de 3 000 stagiaires par an. Le 6ème régiment du Génie, Ouvre une nouvelle fenêtre envoie ses unités au Mali, Sénégal, en Centre Afrique, Guyane... pour répondre dans l’urgence à des missions d’intervention militaires et humanitaires.

Enfin, le Centre national de déminage humanitaire, Ouvre une nouvelle fenêtre sensibilise chaque année plus de 5 000 personnes au danger des mines.