Après s’être attaquée à Molière dans sa remarquable trilogie, la troupe du Nouveau Théâtre Populaire plonge avec frénésie dans l’œuvre tentaculaire de Balzac. Un spectacle-fleuve qui dit dans l’allégresse la beauté et la violence du monde.
L’ambition de Balzac était de représenter toute la société dans un seul livre. Le Nouveau Théâtre Populaire partage son rêve d’un art total et réussit à faire entrer la Comédie humaine dans un seul spectacle. Les deux romans que l’écrivain lui-même qualifiait de "colonne vertébrale" de la gargantuesque Comédie humaine, Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes, sont la trame de leur trilogie. On y suit les (més)aventures de Lucien de Rubempré, exemple sans pareil du jeune homme qui s’est brûlé les ailes : on vit son enthousiasme dans la première partie, ses désillusions en arrivant à Paris dans la deuxième, et on assiste à sa déchéance dans la troisième.
Les Belles Illusions de la jeunesse, mercredi 11 décembre; Illusions perdues, jeudi 12 décembre; Splendeurs et misères des courtisanes, vendredi 13 décembre; intégrale des trois spectacles, samedi 14 décembre.