Les rites du Japon ancestral sont à l’origine de cet Okina, solo que Maxime Kurvers a imaginé pour et avec la comédienne Yuri Itabashi.
Dans la poursuite de ses recherches en anthropologie théâtrale, Maxime Kurvers a étudié certains types de spectacles vernaculaires japonais – dengaku, kagura et bien sûr nō – et y a découvert une pièce dont l’interprétation est interdite aux femmes, Okina : “C’est un ballet religieux issu du nō et dont les danses rituelles empruntent à des cérémonies rurales très anciennes, d’avant même la création du nô au XVème siècle, et qui sont liées à des rituels shintoïstes et bouddhiques.”
Maxime Kurvers a demandé à la comédienne de théâtre expérimental Yuri Itabashi de représenter l’interdit, de danser le mythe, d’embrasser le sacré.