Premier étudiant estampillé hip hop à intégrer l’école supérieure du CNDC, Amala Dianor a construit son langage chorégraphique en mêlant ses racines de danses urbaines, ses aspirations contemporaines et ses échappées post-modernes.

Pour sa première création très petite enfance, il y ajoute ses racines africaines pour se faire griot et offrir un pont entre Afrique et Europe. Ce nouveau grand challenge se nomme Coquilles et s’adresse aux enfants à partir d’un an : comment capter l’attention de jeunes enfants qui commencent à peine à se sociabiliser ? Par le conte, la musique et le chant et par deux corps contrastés, l’un d’une danseuse classique et l’autre d’un danseur hip hop. "Ce contraste fait naître une forme de poésie. Il se retrouve aussi dans la musique, entre traditionnel africain et musique savante occidentale." De quoi éviter de s’enfermer dans sa coquille…