On ne résiste pas à l’attrait de Nawel Dombrowski. Tour à tour volubile, drôle puis soudainement grave, émouvante, elle nous fait voyager dans les textes poétiques et fous de Yanowski, qu’elle revêt comme un vêtement fait pour elle. Dans ses histoires pas racontables, le second degré pointe toujours son nez. On sourit, on rit, on s’émeut devant cette comédienne-chanteuse qui ne fait pas semblant.
Pascal Mary est le seul artiste à pouvoir dire des horreurs sans la moindre vulgarité, des turpitudes familiales aux faits divers sordides, tout en restant complètement empathique avec le genre humain dont il débusque pourtant toutes les faiblesses et toute la cruauté. Une présence en scène exceptionnelle, un vrai choc, roboratif et bouleversant.