Quelles sont les limites de l’acrobate? À partir d’une scénographie reproduisant une capsule spatiale, la compagnie circassienne Barks poursuit ses recherches sur le déséquilibre en faisant se rencontrer l’art, l’absurde et la science. Un voyage à travers l’intime et l’infini.
MIR, c’est le récit d’une spationaute partie à la découverte de nouveaux mondes. Telle une acrobate de l’apesanteur, elle s’affaire dans la solitude de son engin spartiate à développer des trésors d’imagination pour s’adapter aux situations inhabituelles, tour à tour drôles ou absurdes, que lui impose son environnement. Dans cet espace contraint simulant l’absence de gravité, elle se retrouve, malgré elle, à la fois perdue dans l’infiniment grand et coincée dans l’espace infime de sa cabine… Après le remarqué Moon/cabinet de curiosités lunaires dans lequel Bastien Dausse jouait déjà avec les lois de la gravité, MIR place à nouveau la pesanteur comme principe dramaturgique, plongeant les spectateurs dans le récit visuel d’une existence atypique, à la frontière du rêve, la tête à l’envers et les pieds dans les étoiles.