Débarrassés de tout vernis de respectabilité, ces discours parent d’un grotesque aussi comique qu’effrayant les aberrations de nos sociétés modernes.
Au cœur de chaque histoire, il y a une image, le ton noir de la fable, une vertigineuse parabole anarchique. Avec sa langue inimitable, à la fois tendre et vipérine, avec sa poésie et son humour ravageur, avec sa conscience politique et un véritable amour des « petites gens », avec son sens aigu de la musicalité, Ascanio Celestini ouvre en grand, avec ses mots, des portes dans la tête du lecteur.