La plage est aux antipodes du monde. Elle n’impose rien, ne dit rien. Elle laisse la place à votre esprit de se déplier, membrane après membrane, image après image. Face à l’immensité de la mer, le cerveau cesse d’être la turbine de tous les jours. Ses pales s’immobilisent et le vide aussi vaste que l’océan, entre en nous. Il se dilate et gagne le cerveau. Remplir nos pensées d’un vide colossal, c’est sûrement l’attitude la plus sage qui soit.