Culture

Les élèves des écoles Jules-Verne et Jean-Jacques Rousseau participent à l’édition 2021 du Printemps des poètes et exposent leur production de haïkus.

De janvier à mars, quarante-cinq élèves de CM1 des écoles Jules-Verne et Jean-Jacques Rousseau, à la Roseraie, ont découvert le patrimoine angevin et se sont initiés aux poèmes japonais en trois vers, les haïkus, dans le cadre d’un projet d’éducation artistique et culturelle. "Ce projet d'éducation artistique et culturelle a pour objectif de faire travailler les élèves sur l’écriture poétique en s'appuyant sur leur découverte des tours d’Angers. La tour Saint-Aubin, la cathédrale Saint-Maurice et les tours du château sont à l’honneur, comme les tours d’immeuble du quartier", explique Marie Retailleau, guide conférencière à Angers Patrimoines.

Ce cycle, construit par Angers Patrimoines avec différents partenaires (l’Éducation nationale, le Domaine national du château d'Angers et des services de la collectivité), est pour les élèves une initiation à l’art et au patrimoine. L’objectif pour les élèves: exposer leurs haïkus illustrés à l’école, lors de l’événement national du Printemps des poètes en ce mois de mars. "Le haïku est une forme de poésie facile à construire, qui permet à chaque élève de s’engager pleinement dans une proposition écrite et orale", confie Corinne Lamer, professeure à l’école Jules-Verne.

Observation, construction et écriture 

"Entre découverte du patrimoine local et ateliers d’écriture, l’idée est de mobiliser les jeunes sur différentes compétences scolaires comme l’observation, la lecture, l’orthographe, la géométrie ou encore l’expression orale, tout en contribuant à leur éveil culturel", indique Marie Retailleau.

Les visites ont ensuite été prolongées par des ateliers de dessin et de construction: "Utiliser les Lego®, c’est ludique. La construction par soi-même permet de comprendre des concepts d’architecture facilement", confie Théo Dufour, animateur des Temps de l’enfant, qui a co-animé tout le projet avec la classe de Jules-Verne. 

Lors des ateliers d’écriture, chaque élève essaie de se souvenir du vocabulaire architectural lié aux tours angevines pour imaginer des vers. De jeux d’observation en création de listes de mots, l'intervenant facilite la prise de parole. "Ce projet permet de décomplexer les élèves sur l’usage des mots, de les rendre créateurs de phrases mêlant leur imaginaire et les visites de terrain. C’est un véritable moteur de l’estime de soi", traduit Corinne Lamer.

Tous vont découvrir leur production sur des panneaux affichés dans les deux écoles et les partager avec leur famille grâce à l’édition d’un recueil de haïkus.