Avec 74 millions d'euros d'investissements, le budget 2010 maintient l'effort en faveur de la transformation de la ville. Les taux d'imposition restent inchangés à leurs niveaux de 1983.

  • Budget : le budget 2010 s'équilibre à 272 millions d'euros. En légère baisse de 2% par rapport à 2009.
  • Dépenses : 176 millions d'euros pour le fonctionnement de la Ville et les services à la population. En hausse de 2,5 % par rapport à 2009. Côté personnel, Angers dépense 572 euros par habitant contre 637 euros dans les villes comparables.
  • Subventions aux associations : 34,98 millions d'euros de subventions aux associations. C'est 227 euros par habitant à Angers contre 156 euros dans les villes de même strate. En hausse significative de 4 %.
  • Recettes : 198 millions d'euros de recettes de fonctionnement. Supérieures aux dépenses, elles permettent de dégager une épargne de 22 millions, utilisés pour l'investissement.
    Les recettes fiscales se montent à 81,06 millions d'euros. En hausse de 2,50 %, dont 1,20 % d'actualisation des bases décidée par l'État. Le reste provient de l'élargissement de l'assiette grâce à la construction de nouveaux logements, notamment dans le cadre de la rénovation urbaine et des secteurs Desjardins et Capucins.
    Les dotations de l'Etat sont en baisse de 2,7 %. Une évolution négative importante qui confirme un désengagement de plus en plus poussé. Au final, ces dotations, estimées à 55,5 millions, représentent désormais moins de 28 % des recettes de fonctionnement de la Ville.
  • Fiscalité : 0 % d'augmentation des taux d'imposition de la Ville. Ils sont inchangés depuis vingt-sept ans. Même si le foncier bâti est élevé, l'impôt communal payé par les Angevins propriétaires de leur logement reste légèrement inférieur à la moyenne grâce à une taxe d'habitation parmi les plus basses de France (et la plus faible de France pour les villes de plus de 100000 habitants, hors Paris).
  • Investissements : 73,9 millions d'euros d'investissements. Même s'il est en baisse de près de 8% par rapport à 2009, il reste très élevé. C'est le deuxième plus important budget d'investissement de l'histoire d'Angers.
    12,3 millions d'euros sont affectés à l'opération de rénovation urbaine en cours dans les cinq quartiers prioritaires. Dans cette opération débutée en 2004 et qui se terminera à l'horizon 2012, la Ville aura investi en tout 75 millions d'euros.
    61,6 millions d'euros seront investis dans les autres grands secteurs : 12 millions pour les travaux de transformation de la ville autour du tramway, 9 pour le logement social, 8,6 pour le patrimoine, 8,2 pour les sports et loisirs, 7,8 pour voirie et déplacements, 4,7 pour l'environnement, les parcs et jardins, 4,7 pour l'éducation-enfance, 3,4 pour les services à la population, 1,9 pour la culture, 1,3 pour le développement économique.
    Dans le même temps, Angers Loire Métropole a voté de son côté un budget record de 463 millions d'euros, Ouvre une nouvelle fenêtre, dont 244,7 millions d'investissements. Les investissements cumulés des deux collectivités totalisent 319 millions d'euros. Un chiffre considérable.
  • Dette : zéro euro. Depuis 2001, la Ville n'a plus de dette. Ce n'est pas le cas de nombreuses villes de sa strate qui consacrent en moyenne, par an et par habitant, 48 euros au remboursement des intérêts d'emprunts et 110 euros au remboursement du capital. Autant d'argent qu'Angers utilise pour l'équipement de la ville.