Vie associative

Le Haut-Conseil à la vie associative (HCVA) publie son « Bilan de la vie associative », reflet des grandes tendances et problématiques vécues par les associations françaises.

Pour cette sixième édition, le Haut Conseil à la vie associative a choisi de présenter la situation économique des associations.
Au-delà des données économiques, mais non sans lien, la question de la relation avec les pouvoirs publics et de la confiance réciproque est également au cœur des préoccupations.
À cela s’ajoute une évolution dans les modes d’engagement. Non qu’il y ait moins de bénévoles, mais les caractéristiques du bénévolat changent. Depuis la Covid-19, ce sont plus de jeunes et moins de seniors qui s’engagent et la tendance constatée depuis plusieurs années 3 déjà de formes nouvelles de bénévolat se développe.

Une situation économique dégradée
Entre mutations du financement public, augmentation des prix, évolution de l’engagement bénévole et de la générosité, « le risque de précarisation » des associations se manifeste avec une évidence croissante. La situation est d’autant plus dommageable que les besoins des bénéficiaires de l’action associative sont en augmentation.

Des sources de tension avec les pouvoirs publics
Le HCVA estime que le positionnement des pouvoirs publics à l’égard des associations n’est « pas toujours de nature à rassurer, reflet d’un discours parfois contradictoire ». Le manque de prise en compte des spécificités associatives, progressivement assimilées à des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), se traduit par des décisions paradoxales sur l’éligibilité au mécénat, des incertitudes sur leur traitement par les tribunaux des activités économiques (TAE), une politique de « simplification » qui amène de nouvelles contraintes (statuts des associations reconnues d’utilité publique, multiplication des démarches numériques).

Des associations qui répondent présentes malgré tout
La troisième et dernière partie de ce bilan est consacrée à deux études de cas qui mettent en avant la valeur du travail associatif, en prenant l’exemple des secteurs sportif et culturel.

Le premier est salué pour son rôle dans le développement et la démocratisation du sport, et sa participation au succès des Jeux olympiques de Paris 2024. Le second est reconnu pour son aptitude à entretenir des relations de confiance avec les collectivités locales. La capacité de ces deux secteurs d’activité à générer de l’engagement bénévole et à mobiliser du public est également soulignée.