Environnement

Trois plantes exotiques aquatiques reconnues comme invasives, l'Egerie dense, la jussie et l'azolla (fausse fougère aquatique) colonisent actuellement l'étang Saint-Nicolas. Ces plantes envahissantes sont capables de concurrencer la faune et la flore locale et de nuire à la qualité de l'eau

A titre d'exemple, la jussie est une plante originaire d'Amérique du sud. Elle a été introduite en France au début du 19ème siècle. Depuis elle se disperse dans les milieux naturels humides et aquatiques. Les premiers efforts de lutte datent des années 80 pour limiter les impacts sur certains espaces naturels ou sur des activités humaines.

Problématique

Ces plantes ont une forte capacité à se développer et augmenter rapidement sa biomasse, avec pour conséquence l'accumulation de matière organique, l'envasement, l'eutrophisation de l'eau (diminution de l'oxygène).  Les impacts sont importants sur qualité de l'eau et l'appauvrissement de la biodiversité.

Le phénomène s'accélère depuis 2000 surtout dans l'ouest de la France

Au niveau local le département de Maine et Loire gère le problème sur les grandes rivières du Domaine Public Fluvial (DPF) en faisant de l'arrachage manuel et mécanique et en subventionnant les chantiers d'arrachage d'autres collectivités.

Arrachage de plantes invasives aquatiques

Dans un contexte de transition écologique où le changement climatique et la perte de biodiversité sont des enjeux majeurs, Angers Loire Métropole et la ville d'Angers mettent en place depuis 3 ans des chantiers récurrents de retrait des plantes invasives sur l'étang Saint-Nicolas, espace naturel sensible.

Après des tests d'arrachage manuel et mécanique, l'arrachage par bateau a été retenu pour contenir le développement des plantes. Un bateau griffe le fond de l'étang et arrache ces plantes à la racine.

Pour la première fois cette année, des chantiers d'arrachage manuel avec des bénévoles ont été organisés à la demande d'associations. Anjou Leurre Compétition et l'antenne locale de Team River sont ainsi venus prêter main forte dans cette lutte. Pour ne pas favoriser la multiplication des plantes et respecter la règlementation quant à leur élimination, ces chantiers ont été encadrés par le chantier d'insertion CIENE des restos  du Cœur (intervenant régulièrement pour les deux collectivités).