Angers compte 40 boisements publics, de dimensions et de compositions variées, représentant une surface de 80 ha.

Des forêts urbaines en devenir aux surfaces boisées conséquentes, à l'image des parcs Saint-Nicolas, Angers compte une diversité de boisements urbains. Les bienfaits pour le territoire sont variés:

  1. limitation de l’étalement urbain ;
  2. lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique ;
  3. réduction des îlots de chaleur urbains ;
  4. préservation et développement de la biodiversité
  5. mise en valeur des essences d'arbres locales ;
  6. amélioration du cadre de vie des habitants.

Les mini-forêts urbaines participatives à la méthode Miyawaki

Angers compte deux mini-forêts urbaines participatives, à la méthode Miyawaki: une mini-forêt de 600 m² dans le secteur des Bretonnières (Hauts-de-Saint-Aubin) et une mini-forêt de 150 m² dans le quartier Roseraie. Projets lauréats de l’édition 2020 du Budget participatif, ces plantations de mini-forêts s'inscrivent également dans le plan Nature en ville. Celui-ci vise à renforcer les continuités végétales en ville afin de permettre aux habitants de profiter des bienfaits de la nature au quotidien.

La méthode de plantation utilisée ici est inspirée par le botaniste japonais Akira Miyawaki, qui travaille depuis des années à restaurer la végétation naturelle sur des sols dégradés. Une trentaine d’essences sont choisies par forêt et plantées de façon très dense sur de petites surfaces. Dans chaque mètre carré de forêt, on plante un arbrisseau, un arbre de taille moyenne et un arbre de grande taille pour recréer les strates naturelles de la forêt. La diversité des essences favorise la réimplantation de la biodiversité, chaque essence ayant ses propres auxiliaires.

L’association MiniBigForest a été mandatée pour accompagner la ville d’Angers dans la création du projet de mini-forêts, l’animation d’ateliers, la plantation et le suivi de cette forêt les 3 premières années. La force de leur association est de fédérer autour des projets de mini-forêts des habitants qui viennent prendre part à la plantation puis au suivi de la forêt jusqu’à son autonomie.

La forêt Miyawaki de la rue François-Mauriac

450 jeunes arbres ont été plantées sur 150 m² à l'extrémité de la rue François-Mauriac. Cette mini-forêt permet d’augmenter les surfaces boisées du quartier en proposant aux habitants un îlot de fraîcheur supplémentaire. Elle favorise également l’infiltration des eaux de pluie puisque 150 m² d’enrobé ont été supprimés pour la plantation des arbres.

La forêt Miyawaki des Bretonnières

Le quartier des Hauts-de-Saint-Aubin bénéficie d’un maillage végétal complexe, composé de haies historiques et de bosquets à préserver. La mini-forêt de 600m² prend place sur la zone située entre les jardins familiaux de la Fauconnerie, le groupe scolaire Nelson-Mandela et l’aire de stationnement de la rue des Bretonnières. Ce vaste espace enherbé accueille 1 800 arbres. Au centre de la miniforêt, une agora offrira aux riverains un îlot de fraîcheur appréciable et un endroit idéal pour observer la nature. Il pourra également être utilisée comme une classe hors les murs.

La forêt urbaine de Grésillé

Grâce un vaste programme de plantation, le plateau de Grésillé -site non-constructible- accueille, depuis 2019, près de 47 000 arbres (dont 24 essences fruitiers) et près de 74 000 arbustes (dont 57 essences fruitiers). Un travail de concertation a permis d’imaginer une végétation en étages, adaptée au dénivelé du site, avec une forêt haute, une forêt basse, des landes et une allée fruitière. La vue sur la ville et la Maine depuis le belvédère est préservée une fois la taille adulte de la forêt atteinte.

Le choix des végétaux s’est porté sur des essences majoritairement indigènes, adaptées au changement climatique. La Ville a suivi les recommandations du cabinet angevin Landscape U Need de l’ingénieure paysagiste Sophie Richard qui s’est associée à Claude Figureau, écologue et phytosociologue reconnu.

La forêt urbaine du parc Saint-Léonard

La forêt urbaine du parc Saint-Léonard accueille 2336 jeunes arbres forestiers, 5792 arbustes forestiers et 1480 bulbes. Le choix des végétaux s’est porté sur des essences majoritairement indigènes, adaptées aux changements climatiques.

La forêt urbaine de Balzac

À proximité de la Maine et du parc de loisirs du lac de Maine, la forêt urbaine de Balzac accueille 56 044 jeunes plants sur un espace de 9 000 m². Les plantations sont en cours et s'achèveront en mars 2024.

Une étude phytosociologique, c'est-à-dire des associations végétales en place, a été menée sur le site.  Elle a contribué à définir les espèces à planter, soit des saules, des frênes, des érables et des chênes. Des plantations de regarnissage interviendront à l'automne 2024. Une partie de la zone du boisement est laissée en libre évolution.

Des entreprises ont apporté leur contribution à la forêt urbaine de Balzac sous forme de mécénat.

Le boisement urbain du parc Demazis

Dans le cadre du plan de réhabilitation du parc, en décembre 2023, un boisement de 565 m² a été planté par les jardiniers de la Ville (19 espèces et 2248 arbres plantés), les travaux de réaménagement ont démarrés en février 2024.