Publié le 05-10-2018
Environnement
Publié le 05-10-2018
Environnement
Un plan de gestion définit les objectifs de conservation et de protection ainsi que les modalités d’entretien du site. Dans ce cadre s’inscrivent :
La ville d’Angers via la Direction Parcs jardins et Paysages assure de façon récurrente la gestion des 112 ha.
L’egérie dense, une plante aquatique d’origine sud-américaine, est principalement utilisée dans l’aquariophilie en France. Elle s’ancre dans le fond de l’étang et reste submergée. Sa forte capacité de reproduction et d’étalement lui permettent un développement plus rapide que des plantes autochtones et donc une concurrence inégale.
Les herbiers denses apportent de l’ombre dans l’eau, réduisent les capacités de développement des autres espèces et de l’oxygénation de l’eau.
Des impacts négatifs également sur la pêche : les endroits envahis ne se prêtent plus à la pêche et les poissons y sont moins nombreux.
L’Egérie est considérée comme espèce exotique invasive avérée au niveau des Pays-de-Loire. Depuis 2016, la collectivité a réalisé des chantiers pour contenir son expansion :
La forte capacité de reproduction et d’étalement nécessite plusieurs années pour arracher la totalité de la surface envahie. L’enjeu pour la collectivité consiste donc à contenir le développement de la plante afin d’éviter qu’elle nuise à la qualité de l’eau de l’étang et à la biodiversité aquatique.
Dans l’objectif d’assurer la sécurité du public, la collectivité procède environ tous les 5 ans à la suppression de bois morts et à l’abattage d’arbres en voie de dépérissement pour diminuer le risque de chute de branches ou d’arbres. La dernière intervention sur la ripisylve de l’étang Saint Nicolas a eu lieu en 2013.
Dans le cadre du plan de gestion établi par l’ONF sur l’ENS, des travaux forestiers et de gestion des boisements seront réalisés régulièrement dans les prochaines années.
Depuis 2018, des interventions d’arrachage d’egeria par bateau sont programmées annuellement. L’egeria est arrachée dans la partie la plus dense, avec un travail allant de l’amont vers l’aval (passerelle vers esplanade St Jacques).
Les travaux consistent en :
Intervention sur environ 5km autour de l’étang :
Sur les secteurs difficilement accessibles avec des engins, un débardage à cheval est programmé.
Dans un souci de préservation d’habitats des oiseaux et des chiroptères et afin de ne pas perturber leur cycle de vie (période de reproduction), le chantier a été calé en octobre, période propice aux travaux sur les arbres.
La Ligue de Protection des Oiseaux a été associée en amont du chantier, ses préconisations ont été prises en compte (période de réalisation du chantier, ampleur des travaux, conservation sur site de bois mort).