Environnement

D'ici à fin janvier, 56000 arbres auront été plantés en bordure du parc Balzac, pour créer une nouvelle forêt urbaine. Particularité de l'opération: elle a été en partie financée par le mécénat, avec la participation de quatre entreprises présentes sur le territoire.

Après le plateau de Grésillé, sur les hauteurs du Lac-de-Maine, où près de 120000 arbres ont été mis en terre entre fin 2019 et fin 2020, une autre forêt urbaine est en cours de plantation, cette fois au parc Balzac. "Le vote du schéma directeur des paysages, en 2019, a marqué une accélération des efforts de la Ville en faveur des boisements, souligne Hélène Cruypenninck, adjointe à l'Environnement et à la Nature en ville. Puits de carbone, îlots de fraîcheur, refuges de biodiversité... les arguments pour une forte présence de l'arbre sont nombreux et nous la déclinons sur différentes échelles, aussi bien sur les grands espaces paysagers, comme ici à Balzac, qu'au coeur des quartiers par exemple avec les mini-forêts."

Particularité de l'opération: celle-ci a été en partie financée par le recours au mécénat privé. Quatre entreprises présentes sur le territoire, à savoir Pony, Cultura, Anjou Granit Import et Dalkia, y ont en effet contribué à hauteur de 19000 euros, sur un budget total de 140000 euros. "Le mécénat est surtout sollicité sur les projets liés au patrimoine culturel. Sur le patrimoine naturel, c'est une première, souligne le maire Jean-Marc Verchère. C'est une innovation tout à fait cohérente avec l'identité d'Angers, première ville verte de France. Cette identité, nous devons la défendre et la développer. Cela suppose d'embarquer tout le territoire, comme ici le secteur privé."

Etude phytosociologique

Concrètement, 56000 plants seront mis en terre d'ici à fin janvier, sur un espace de 11000m2 situé en bordure du parc, le long de la rocade du Lac-de-Maine. Une opération d'envergure pour les agents de la Ville, qui plus est réalisée "à la main", au moyen de houes forestières, pour préserver l'intégrité du sol. Quant au choix des variétés retenues, une vingtaine en tout, il fait suite à une étude phytosociologique qui a permis d'identifier les essences adaptées à l'environnement immédiat, en développant des synergies avec la végétation déjà présente.