Histoire du jardin de la Roseraie
En 1930, la roseraie municipale est basée avenue Tardat
La production des végétaux pour les jardins de la ville ont connus différents site : les serres du jardin des Plantes puis un espace rue de Létanduère.
Le beau projet de 1934 n’a pas été entièrement réalisé. Le plan du jardin s’est allongé le long de la rue de Létanduère et sa composition s’est simplifiée : pas de bassin aux nymphéas, pas de jeux pour les enfants.
En revanche, une fort belle roseraie y est créée en 1949, « la plus belle roseraie de l’Ouest à Angers » titre Le Courrier de l’Ouest du 3 juin 1950, enthousiaste. Elle attire l’œil des promeneurs avec 400 variétés de roses, réparties en 4 000 rosiers, étiquetés avec soin.
La roseraie occupe l’ancien jardin du dahlia, déplacé dans un autre secteur du jardin. Un article du 16 septembre 1950 apprend aux lecteurs qu’il n’y a que deux jardins d’essai du dahlia en France : à Sceaux et à Angers, dans une partie du Fleuriste municipal des Chaffauds. « Des Hollandais, des Luxembourgeois, des Belges, des Anglais, des Scandinaves, n’hésitent pas à faire un long déplacement et à venir admirer et juger plus de 200 variétés. »
Un nouveau reportage, le 12 juillet 1954, vante « la roseraie municipale » : « Le service municipal des jardins a montré là son grand talent et accompli une réussite incomparable. Au centre, un bassin où l’eau coule légèrement en jets minuscules et que domine un joli groupe artistique. C’est plein de fraîcheur […] Ici, ce sont de hautes tiges couronnées de roses. Là, des bandes plus ou moins larges et dont la forme varie souvent, garnies de rosiers nains, qui font admirer leurs multiples couleurs, éclatantes et harmonieuses.
Véritables tapis fleuris et chatoyants. […] À chaque extrémité, de larges arceaux sont enveloppés de rosiers grimpants, blancs ou rouges. Et vous avez ainsi un ruban d’allée couverte où l’on aime se promener, en savourant le parfum délicat qui s’en dégage.
Ajoutez que, de ci, de là, vous apparaissent quelques fleurs autres que les roses. Elles ont pour but de faire mieux ressortir l’éclat de la roseraie. […] Il y a là une demi-heure pleine d’enchantement à passer. On se dit, en sortant, qu’Angers est, décidément, une magnifique cité. » Et cette roseraie a donné son nom au vaste quartier qui se construit au sud d’Angers à partir de 1966.
Pour en savoir plus :
https://www.angers.fr/vivre-a-angers/la-nature-a-angers/les-parcs-et-jardins-publics/patrimoine/centre-technique-parcs-et-jardins/index.html, Ouvre une nouvelle fenêtre