Les parcs Saint Nicolas

Trait d'union entre la ville et la campagne, cet espace vert singulier composé de plusieurs parcs semi naturels : (parc de belle Beille, parc de la Garenne, parc des Carrières, parc de la Haye) couvre plus de 112 ha, en pleine ville, dont l'origine remonte au Xème siècle.

Historique

C’est Foulque Nerra, comte d’Anjou, qui décide de creuser l’étang dans l’intention de créer des carrières et d’installer des moulins à rive. ll a également construit l’Abbaye Saint Nicolas et a donné les territoires environnants aux religieux. De ce fait, l’influence des communautés religieuses a été très importante jusqu’à la révolution française.

En 1936, l’étang St Nicolas est inscrit à l’inventaire des sites dont la conservation présente un intérêt général en accord avec la loi de 1930 qui concerne «la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque ».

La ville achète le Parc de la Garenne en octobre 1936. L'aménagement du parc sera confié à René Édouard André qui veut conserver au site son caractère pittoresque et sauvage. Cette vaste zone, entre le quartier Belle-Beille et Avrillé, conserve une empreinte de l'homme importante, un aspect naturel et remarquable de diversité.

Végétation

Ce site est une mosaïque de milieux qui présente un intérêt scientifique. La diversité du relief, du sol et du climat permet l’existence de différents biotopes c'est-à-dire des milieux offrant des conditions de vie déterminées pour les animaux comme pour les végétaux. Chaque biotope se définit par des plantes caractéristiques, on trouve ainsi les écosystèmes aquatiques et rivulaires, les combes, la lande, le coteau nord (la chênaie, talus schisteux carrières), le coteau sud (châtaigneraie, mélange de feuillus).

Ces cinq milieux alternent donc une végétation très diversifiée et en font un ensemble d'écosystèmes remarquable de richesse et de biodiversité.

Gestion écologique du site

La Direction Parcs, Jardins et Paysages poursuit le réaménagement de certaines zones des parcs comme le parc de la Garenne :

  •  un espace paysager autour du manège
  •  la création du bassins à bateaux
  •  les zones des aire de jeux
  •  le « Chaos de schiste »
  •  le nettoyage des chemins de rive (débardage à cheval)
  •  la gestion écologique du site

Débardage à Cheval

 Historique

L’histoire du débardage à cheval s’inscrit dans l’histoire du cheval de trait en général. En effet, si l’activité agricole a toujours été faible durant l’hiver, l’exploitation forestière bat son plein durant cette période. Les agriculteurs occupaient donc leurs animaux en forêt durant l’hiver. Dans notre pays, ce sont la vache et le bœuf qui, à l’origine, étaient utilisés pour la traction animale.

C’est au milieu du XIXe siècle, que le cheval connaît son âge d’or, quand toute l’économie repose sur la traction animale (agriculture, transport et industrie).

Dans les années 50, on compte encore entre vingt et trente mille chevaux travaillant en forêt. Le début du XXe siècle voit apparaître la mécanisation favorisée par la Première Guerre Mondiale et accentuée par la deuxième.

 Avantages du débardage

Au niveau de l'impact sur les arbres
Le débardage à l'aide d'engins peut causer des blessures aux arbres encore sur pied et qui entraine une dépréciation du bois. Grâce au cheval, cet impact est moins important car les blessures, lorsqu'elles ont lieu, sont superficiellles le cheval s'arrêtant plus facilement.

L'impact sur le sol forestier
Il permet de préserver les arbres d'avenir et de protéger la régénération naturelle. Le cheval est parfaitement adapté aux terrains humides et évite donc la formation d'ornières, de zones de compactage.

Autres points importants
L'utilisation du cheval nécessite peu de pistes.
C'est une énergie écologique non polluante qui se fond dans le paysage.

 Pourquoi le cheval aux parcs Saint-Nicolas ?

En 2008, les élagueurs avaient engagés une opération de nettoyage des chemins de rive en partant de la passerelle à revenir vers le parc de la Garenne. Les travaux se sont poursuivis avec en deuxième étape une opération de débardage à cheval (entreprise privée / Marc Deriffe)

L’objectif de l’équipe des élagueurs dans ce parc est d’intervenir sur les zones en fin de vie. Faire enlever par l’homme toutes les branches mortes sur les arbres et d’effectuer des tailles de recépage (coupe au niveau de la souche afin de permettre des ramifications) dans des zones non risquées pour leurs interventions.

L’opération de débardage sur les rives des parcs Saint Nicolas (versant Nord), s’éffectue avec un cheval pour la simple raison qu’il n’y a pas d’autres moyens de sortir les rémanents (branches et tronc) dans ces zones abruptes.

D’ordinaire  afin de favoriser une recolonisation du milieu, les bois morts sont laissés sur place, dans ce cas-ci, aucune possibilité de laisser le bois car le chantier se situe dans une zone où le chemin passe à l’aplomb des rochers et aussi trop proche du bord de l’étang (risque sécuritaire par rapport aux chemins de rives)

La solution du débardage à cheval s’impose donc dans ces zones où l’homme et la machine peuvent intervenir, de plus le bois récupéré servira  pour la chaufferie bois des serres municipales, en copeaux pour pailler les massifs ou en mulching pour les allées.

Les Parcs Saint-Nicolas

2 entrées principales : 

- angle rue de la Bruyère/Bd albert Camus (côté cimetière Ouest)

- parking Maurice de Farcy (côté Bd Pasteur/ rue st Jacques)

Tél. : Direction Parcs Jardins et Paysages 02 41 22 53 00

Coordonnées GPS : 47.47788 (Latitude) ; -0.57670 (Longitude)