L’effervescence était de mise ce vendredi 4 avril dans la grande salle du Quart’Ney au moment du lancement hollywoodien des 3 courts métrages réalisés par les enfants de La Blancheraie, Cussonneau ou Parcheminerie. Il faut dire que dans le public, la cinquantaine d’enfants investis dans la réalisation de ces quelques minutes de film étaient quelque peu impatients et fiers de voir leur œuvre projetée ainsi sur l’écran géant de la salle de spectacle. L’aboutissement de 3 mois de scénarisation, de tournage et de montage lors des temps d’activités périscolaires. « L’idée de ce TAP partagé à l’échelle du quartier était d’investir les enfants de plusieurs écoles autour d’un projet commun de réalisation de courts-métrages », explique Sylvain Brecheteau, référent éducatif sur le territoire du Centre-Ville. « Chacun avait la mission de s’emparer d’une thématique de la Politique éducative locale de la Ville, et de montrer, à travers son film, comment celle-ci se décline sur son école ». Le sport et le handicap pour les uns, la transition écologique pour les autres ou encore le harcèlement pour les troisièmes, chaque école s’est appropriée sa thématique avec envie mais aussi avec son propre style dans un exercice où la durée, le format ou encore la tonalité restaient libres. Aussi, les enfants ont-ils tour à tour joué les scénaristes, acteurs, décorateurs, accessoiristes et autres monteurs de leurs saynètes et histoires. Pour un résultat qui a dépassé les espérances. « Les enfants ont mis beaucoup d’énergie et d’enthousiasme. Ça se traduit vraiment dans leur court-métrage, tourné à la façon de la série Bref », explique Marion Quintard animatrice à la Blancheraie. Romain Porhel, de Victor Hugo salue lui « l’autonomie des enfants et leur capacité à penser les différentes saynètes en s’inspirant de leur quotidien sur l’école ». Des jeunes enfants récompensés sur scène après la projection avec une photo souvenir et la remise officielle d’un badge « Explorateur culturel » pour les féliciter de leur engagement dans ce projet. Un clin d’œil apprécié par les enfants, notamment les plus jeunes de l’école Victor Hugo (un groupe de CP-CE1-CE2) dont le film court sur le harcèlement, réalisé avec leur animateur, Hugo Antoine, était surement leur première réalisation.