Environnement

Les oiseaux chantent à tue-tête et la flore s’est largement exprimée ou s'est épanouie pendant le confinement. Les plantes ont réinvesti l'espace !

Moins de passages de tondeuses, moins de trafic automobile, moins de présence humaine et la nature en profite.

Entre chaque pavé, au pied de chaque poteau, les végétaux ont trouvé la matière organique nécessaire à leur développement. De l'herbe, des plantes poussent sur les trottoirs. Et comme le printemps est une période de foisonnement, les effets ont été très rapidement visibles.

C'est donc sur la flore que les effets du confinement sont les plus frappants.

Les espaces verts, les parcs, les squares, les promenades, les jardins ont eu moins d’interventions d’entretien durant plusieurs semaines, ce qui a permis de voir pousser une grande diversité de plantes, favorables à la biodiversité.

Les pelouses non tondues fleurissent et offrent des ressources pour les bourdons, les abeilles, les papillons... eux-mêmes sources de nourriture pour les oiseaux, les lézards, les grenouilles et autres insectivores.

Des stations de plusieurs  orchidées ont été repérées. Tout en tenant compte des usages sur les espace paysagers, ces données vont permettre d’adapter notre façon d’entretenir les espaces et de développer encore plus la gestion différenciée.

De plus des sites (une vingtaine)  habituellement régulièrement tondus vont être laissés jusqu’à fin juin par nos jardiniers,  afin d’étudier l’installation de prairies fleuries favorables à la biodiversité – objectif du premier projet « budget participatif 2019 » plébiscité par les angevins.