Enfance

Lundi 11 mars dernier, l’école René Brossard inaugurait son « banc de l’amitié » à l’initiative des équipes périscolaires et scolaires. Le principe de ces bancs de l’amitié, né il y a une dizaine d’année aux Etats-Unis : lorsqu’un enfant est triste ou se sent seul, qu’il ne trouve pas d’amis pour jouer avec lui, il va s’asseoir sur le banc. Les autres enfants savent alors qu’il a besoin d’aide et ceux qui le souhaitent, viennent la lui offrir. Simple mais efficace pour lutter contre l’exclusion.

Une inauguration solennelle 

Drap blanc pour cacher le banc avant de le dévoiler, discours officiel des référents éducatifs de l’école…, le protocole se voulait solennel sur l’école René Brossard le lundi 11 mars. Comme pour marquer l’importance de ce banc de l’amitié qui tient place désormais au sein de la cour d’école. Outil visant à lutter contre le harcèlement et la discrimination, ce banc de l'amitié permet en effet aux enfants timides, esseulés ou tristes pendant la pause de ne pas le rester trop longtemps en comptant sur l'empathie de leurs camarades pour venir les solliciter lorsqu’ils s’y assoient. 

Des enfants impliqués pour réaliser le banc

Une réalisation qui s'inscrit dans un projet de long terme mené avec l'ACVS- 49 (« Agir Contre les Violences Scolaires ») auprès de toutes les classes de l’école, et qui mobilise de nombreux élèves depuis plusieurs semaines. « Nous avons fait appel aux enfants volontaires, pour la plupart issus du conseil d‘enfants de l’école, pour donner vie à ce projet », explique Karine Gaufreteau, la responsable d’unité éducative sur le groupe scolaire. « Nous avons d’abord sollicité les enfants pour faire des croquis du banc, poursuit Xavier Bérat, animateur périscolaire référent du projet. Ils ont ensuite organisé un vote auprès de leurs camarades pour choisir le design définitif avant de participer aux travaux d’embellissement du banc : ponçage, peinture, vernis… ». Pour un résultat collectif partagé qui porte déjà ses fruits dans les relations entre élèves.