Y a-t-il un public type pour les visites Echappées d'art ?
Non au contraire, c'est un public très diversifié qui va des familles avec enfants aux retraités. Certains sont des habitués de l'offre culturelle angevine, pour d'autres, qui n'ont pas l'habitude de fréquenter les musées, les œuvres d'Echappées d'art sont une porte ouverte sur la découverte des arts visuels.

Comment sont organisées les visites ?
Nous sommes trois médiatrices et avons une certaine liberté pour organiser les parcours. Parfois nous restons dans le centre-ville avec des visites à pied, d'autres fois nous proposons des trajets en vélo ou en tramway pour découvrir les créations visibles dans les quartiers. Dans tous les cas nous présentons cinq à dix œuvres, chacune avec notre sensibilité. Aucune visite n'est identique ! Il arrive que des participants assistent plusieurs fois à la présentation d'une même œuvre : ils nous disent qu'ils apprennent à chaque fois des choses différentes.

Et quelle est la perception du public sur les œuvres présentées ?
Elle est par nature très variable, car le street art a la particularité de proposer des styles artistiques extrêmement différents. Certaines créations s'attachent plus à véhiculer un message, tandis que d'autres se distinguent par une performance technique, et chacun réagit différemment. Le seul point commun à toutes ces réalisations, c'est leur caractère éphémère. Elles sont soumises aux aléas météo, peuvent disparaître en raison d'un projet de construction ou d'un aménagement urbain... Contrairement aux expositions visibles dans les musées, qui sont accueillies avec un objectif de conservation, le street art est en perpétuelle évolution : il vit au rythme de la ville.

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