Les encéphalopathies spongiformes sont transmissibles, donc contagieuses, ce qui implique un agent responsable, bactérie ou virus. Pourtant, cet agent demeure insaisissable et mystérieux : un virus lent ? Ce 2ème exposé passe en revue, à la manière d’une enquête, cette longue traque qui parcourt le 20ème siècle. Un curieux concept émergera avec plusieurs prix Nobel à la clé malgré un doute persistant sur le responsable réel.
Cette conférence s’inscrit dans le cycle " Des histoires à perdre la tête" qui décrit quelques maladies humaines et animales, rares mais contagieuses, qu’on appelle des encéphalopathies spongiformes. Il démontre comment certaines interventions humaines peuvent générer des dangers inattendus mais aussi la puissance incroyable de la méthode scientifique pour observer des faits disparates, appréhender de nouveaux concepts et générer des progrès. C’est une page méconnue de la médecine qui est proposée avec ses petites histoires mais aussi ses belles réussites.
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