C’est un érable rouge pyramidal qui a été planté à l’entrée de la place Marcel-Vigne par le maire Christophe Béchu, ce samedi 29 novembre. Ce geste symbolique marque la fin des travaux d’aménagement menés depuis un an pour transformer cet espace qui n’était alors qu’un parking à ciel ouvert. Pour cela, 49 % de la surface ont été déminéralisés, dont 40 % végétalisés par la plantation de quatorze nouveaux arbres et la création de massifs et de reliefs pour favoriser l’infiltration des eaux de pluie. Une ombrière a été également installée pour apporter ombre et fraîcheur à un site où la température pouvait atteindre jusqu’à 47° C l’été dans son ancienne configuration 100 % bétonnée. De quoi offrir aux habitants un nouvel espace pour se poser, se rencontrer ou assister à un événement. Ce à quoi ils aspiraient au regard de la concertation menée en amont du projet, qui pointait également le souhait de revoir les déplacements.  

Mobilités douces

Côté circulation, l’opération accorde une plus grande place aux mobilités douces grâce à un plateau piétonnier. Quant au stationnement, lui aussi a été repensé avec l’aménagement de 47 places de parking : 25 sur le reste de la place, 15 le long des logements du Hameau de l’étang et 7 aux abords du square Brisset. La livraison de ces travaux à Marcel-Vigne vient compléter les opérations déjà menées dans le secteur, de l’avenue Patton avec l’arrivée du tramway jusqu’à la nouvelle piscine et son parvis, en passant par la réhabilitation des 64 logements du Hameau de l’étang réalisée par Angers Loire Habitat.

Rénovation énergétique

Une réhabilitation lancée en mars 2024 et marquée par des objectifs environnementaux. En effet, le bailleur a procédé à une rénovation énergétique d’ampleur : isolation extérieure et des combles, remplacement des menuiseries, ravalement des façades, optimisation du système de chauffage grâce au changement de chaudières… Résultats : la consommation d’énergie devrait baisser de 57 %. De quoi améliorer le cadre de vie des locataires et de leur assurer une meilleure maîtrise des charges. À noter : le chantier a aussi permis le réemploi de certains matériaux, dans le cadre d’un partenariat avec l’association Matière grise. Après inventaire, les particuliers et professionnels ont ainsi pu récupérer divers équipements sur place. Ce fut le cas, par exemple, de la société de boule de fort d’Avrillé qui a transformé les anciennes boîtes aux lettres en casiers.