Publié le 29-01-2025
La mairie
Publié le 29-01-2025
La mairie
Le conseil municipal était réuni ce lundi 27 janvier pour le traditionnel débat d’orientation budgétaire, préalable au vote du budget primitif de la Ville qui se tiendra le lundi 31 mars. “La situation financière de la Ville est meilleure qu’au début de l’année 2024, explique le maire Christophe Béchu. Les dépenses augmentent moins vite que les recettes, la dette reste stable et maîtrisée et l’épargne est préservée. Ce qui permet de continuer à investir notamment dans les domaines de la culture et du renouvellement urbain. Tout cela sans augmenter les taux de fiscalité, comme c’est le cas depuis 2014.”
43,7 millions d’investissement
En 2025, la Ville prévoit en effet d’investir à hauteur de 43,7 millions d’euros, 144,3 millions d’euros d’ici à 2027 selon le plan pluriannuel présenté. Parmi les principales opérations inscrites au budget : la restructuration du groupe scolaire Voltaire et de la crèche à Monplaisir (4,2 millions d’euros), la nouvelle piscine de Belle-Beille (2,4 millions), le démarrage du chantier de la médiathèque Toussaint (3 millions), les travaux de l’école des arts du cirque (1,2 million) ou encore la rénovation de l’abbaye du Ronceray (1 million). De manière transversale, toutes les actions menées au bénéfice de la transition écologique concentrent 36 % des dépenses d’investissement dans ce projet de budget. Quelques exemples : le plan de rénovation énergétique des bâtiments publics, le raccordement au réseau de chaleur urbain sur la rive droite, l’amélioration des déplacements doux et notamment cyclables, la réduction de l’artificialisation des sols, la végétalisation (notamment des cours d’école), la création de forêts et canopées urbaines…
Des dépenses de fonctionnement stables
Du côté du budget de fonctionnement, les orientations pour cette année prévoient une hausse des dépenses limitée à l’inflation, de l’ordre de +1,8 %, soit 4 millions d’euros. Cela se traduit par une stabilité des dépenses de personnel et des subventions et participations, à l’exception de celle versée au CCAS qui enregistre une hausse de 1,6 million d’euros destinée, en grande partie, à l’accompagnement des seniors. En parallèle, les recettes devraient connaître une progression plus forte, de l’ordre de +4,5 %.
Quant à la dette, stabilité et maîtrise sont au programme. Comme en témoigne la capacité de désendettement de la collectivité qui devrait être inférieure à 8 ans, loin du seuil prudentiel de 12 ans fixé par l’État. "L’encours de la dette est donc sous contrôle, précise Julien Guillant, rapporteur du Budget. Il se situe dans la moyenne des villes de même strate, autour de 1 100 euros par habitant. Il est important de retenir qu’un million d’euros de dette supplémentaire a permis de financer environ 20 millions d’euros d’investissements sur notre territoire."