Logement

Construites par Angers Loire Habitat, trois nouvelles résidences universitaires accueilleront 620 étudiants sur le campus de Belle-Beille, à compter de la rentrée 2025. Un tiers-lieu y sera aussi aménagé pour les activités associatives.

Le campus de Belle-Beille de l'Université d'Angers bénéficiera, pour la rentrée 2025, de trois nouvelles résidences pour loger ses étudiants. Si le chantier a démarré au mois de mai dernier, c'est ce vendredi 25 octobre qu'a eu lieu la pose symbolique de leur première pierre, pour témoigner d'une opération menée tambour battant.

“Le partenariat entre Angers Loire Habitat, qui construit et sera propriétaire des résidences, et le Crous* des Pays de la Loire, qui en assurera la gestion, a été signé en octobre 2023, rappelle Jeanne Behre-Robinson, présidente de l'office de logement social angevin. Ceci pour une livraison en septembre 2025, soit des délais très resserrés.”

Il s'agit en effet de répondre à une situation d'urgence, la croissance rapide du nombre d'étudiants à Angers, qui atteint aujourd'hui 47 000, ayant abouti à des difficultés de logement. “Il y a avait un retard, qui est en train d'être comblé, souligne le maire d'Angers Christophe Béchu. Avec ces nouvelles résidences, la part des étudiants angevins bénéficiant d'un logement social géré par le Crous atteindra 6,8 %, très proche de la moyenne nationale de 7 %.”

Au total 620 étudiants pourront être logés dans les trois résidences : Lakanal, Sciences-Est et Lettres-Est. Cette dernière accueillera également un tiers-lieu, propice aux activités des associations étudiantes. Espaces de travail et de réunion, ou encore ressourcerie, pourront également y prendre place. Côté équipements, chaque étudiant bénéficiera d'un bureau, coin cuisine et salle d'eau autonomes, autour d'espaces communs (laverie et coin café).

Pour tenir les délais, des procédés de construction innovants ont été utilisés, notamment la préfabrication en usine. La performance énergétique sera assurée par des toitures photovoltaïques et le raccordement au réseau de chaleur de Belle-Beille. Enfin, l'utilisation de matériaux bas carbone permettra de limiter l'impact environnemental des constructions, dont le coût total se monte à 40,5 millions d'euros.

* Centre régional des œuvres universitaires et scolaires