Déplacements

Les esquisses du futur parking ont été dévoilées au conseil municipal du 19 décembre. L’ouvrage, qui répond à une logique de parking d’entrée de ville, viendra compenser les places de stationnement supprimées dans le cadre de l’aménagement des places Kennedy et de l’Académie.

Parmi les cinq candidats en lice, c’est l’architecte angevin Frédéric Rolland qui a été retenu à l’unanimité du jury. Ce concours visait à choisir le projet de parking qui sera construit à l’arrière de la caserne de l’Académie, dans le cadre des travaux à venir sur la place du même nom et sur sa voisine, la place Kennedy, au pied du château.

"Comme nous l’avons déjà réalisé à Cœur de Maine et au Bout-du-Monde, notre ambition est d’apaiser ce secteur en donnant davantage de place aux espaces végétaux et piétonniers ainsi qu’aux mobilités douces, via la création de continuités cyclables et une réorganisation des flux de circulation, rappelle le maire Jean-Marc Verchère. Nous allons pour cela supprimer près de 200 places de stationnement en surface, en comptant celles de la médiathèque Toussaint. D’où la nécessité de créer un parking qui offrira une nouvelle solution de stationnement adaptée, en entrée de ville."

300 places pour les voitures, 100 pour les vélos

L’ouvrage prévoit la création de 300 places, dont 10% seront équipées, dans un premier temps, de bornes de recharge électrique, et 100 places dédiées au stationnement des vélos. Une zone logistique de 200 m² sera aussi installée afin de faciliter les livraisons de colis, dites du dernier kilomètre, vers le centre-ville, par des modes de déplacement décarboné comme par exemple les vélos-cargos.

Le parking s’insérera dans l’architecture du secteur avec une hauteur de mur inférieure aux bâtiments voisins que sont ceux de la caserne ou encore de l’immeuble Saint-Eutrope. Côté accès, l’entrée se fera par la rue de Quatrebarbes et la sortie par la rue Kellermann. Une nouvelle voie sera créée entre ces deux rues afin de fluidifier le trafic.

À noter également: l’équipement sera réversible, c’est-à-dire qu’il pourra à l’avenir être transformé en bureaux et logements. Les hauteurs de plafond ont été conçues à cet effet.

D’un coût de 8,5 millions d’euros, financés par le stationnement et donc par les automobilistes utilisateurs, le parking devrait être livré au second semestre 2025.