La mairie

Les aménagements à venir des places Kennedy et de l’Académie prévoient le déplacement de la statue du Roi René sur la première nommée. Trois positionnements ont été testés sur site, ce lundi 2 mai, grâce à une réplique en taille réelle.

Elle a fière allure sur son socle en bois réalisé par la direction des Bâtiments de la Ville et sa structure en polystyrène conçue par l’entreprise beaucouzéenne Idée bloc. Un fac-similé de la statue du Roi René était l’objet de toute les attentions ce lundi 2 mai, place Kennedy, où les élus, la paysagiste et architecte Jacqueline Osty et son équipe, ou encore l’architecte des Bâtiments de France Gabriel Turquet de Beauregard étaient réunis pour un temps de travail. En jeu, le positionnement futur de la statue en bronze, œuvre de David-d’Angers. "

À l’avenir, cette place Kennedy sera entièrement piétonne et végétalisée grâce à une succession de terrasses plantées, rappelle le maire, Christophe Béchu. Nous souhaitons également apaiser la circulation de cette entrée de ville en réduisant la place de la voiture et en favorisant les mobilités douces. Cela passe par un réaménagement du carrefour où 60000 passages de véhicule sont enregistrés chaque jour et qui concentre de vrais points de vigilance, en matière de sécurité notamment. D’où la nécessité de repositionner la statue ailleurs, sur la place Kennedy."

Multiples angles de vue

Trois scénarios ont été testés. Ou plutôt trois et demi: un premier en bas de la place, un deuxième au milieu avec une variante en jouant sur l’orientation de la statue, et un dernier en haut de ce qui est encore un parking. Au gré des déplacements de la réplique et des différentes perspectives proposées, rien n’a été laissé au hasard afin de se faire une idée précise des avantages et inconvénients de chacune des hypothèses. Où est-elle la plus visible? la mieux mise en valeur? Comment faire en sorte que le château ne l’efface pas trop? Les questions sont légion. Parmi elles, celle de son orientation. "C’est un élément important à prendre en compte, explique l’architecte des Bâtiments de France. Il ne faut pas s’arrêter à son aspect qui peut apparaître quelque peu rigide avec son imposant socle carré. Au contraire, elle présente du mouvement et des profils différents selon l’endroit où l’œil se porte."

Une statue à portée de main

Jacqueline Osty, quant à elle, reste attentive à ce qui serait la meilleure intégration du monument dans un ensemble homogène. "Le projet retenu concerne les deux places Kennedy et de l’Académie, qui sont amenées à se répondre. Dans tous les cas, l’enjeu est de permettre aux futurs usagers de pouvoir faire le tour de la statue et la contempler de près."

Après cette matinée d’observation, place désormais au choix final qui permettra d’affiner l’aménagement présenté en réunion publique début mars. Le travail se poursuit donc autour d’un calendrier qui prévoit des sondages archéologiques de juin à septembre et le dépôt du permis d’aménager d’ici à la fin de l’année.

Début 2023, les travaux sur les réseaux s’enchaîneront pour laisser place, au second semestre 2023, au lancement des opérations, notamment au niveau de Kennedy. La livraison des premiers espaces est, quant à elle, prévue en 2025.

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