Economie // Emploi

Le ministre Benoît Hamon était à Angers le vendredi 8 février. En charge de l'économie sociale et solidaire, il a annoncé qu'une loi serait présentée fin 2013 pour redynamiser ce secteur.

L'exemple angevin de l'économie sociale et solidaire: c'est ce qu'est venu découvrir le ministre Benoît Hamon vendredi 8 février, en pleine préparation d'une loi sur le sujet prévue pour fin 2013. "L'économie sociale et solidaire, c'est environ 2,3 millions d'emplois en France, a rappelé le ministre. Et c'est un secteur qui résiste remarquablement bien à la crise, car tous les bénéfices y sont réinvestis en faveur de l'activité et de l'emploi. Toutefois il a besoin d'être dynamisé et davantage reconnu."

Innover et s'appuyer sur ce qui marche

C'est par une présentation des filets solidaires, au Marché d'intérêt national (MIN), qu'a débuté la visite ministérielle. Menée en partenariat par le CCAS de la Ville d'Angers et le chantier d'insertion des Jardins de cocagne angevins, cette initiative consiste à récupérer des fruits et légumes invendus au MIN, à les conditionner et à les revendre aux Angevins titulaires de la carte Partenaires.

"Avec cette action on crée de l'emploi, on lutte contre le gaspillage alimentaire et on permet à des familles modestes de mieux s'alimenter", a détaillé Jean-Luc Pineau, directeur des Jardins de Cocagne. Très attentif, le ministre a souligné l'importance de "s'appuyer sur les innovations qui marchent, de les faire connaître pour qu'elles se diffusent largement. C'est l'un des axes que nous poursuivons."

Table ronde et visites d'entreprise

"Innover et s'appuyer sur ce qui marche, c'est aussi notre préoccupation à l'échelle de la ville et de l'agglomération", a complété le maire Frédéric Béatse. Ce dynamisme local, le ministre de l'Economie sociale et solidaire a ensuite pu le constater lors d'une table ronde des acteurs du secteur à l'Ethic Etapes du Lac de Maine, puis lors d'une présentation, à l'Université catholique de l'Ouest, du master d'économie sociale et solidaire proposé depuis dix ans.

Deux visites étaient ensuite au programme de Benoît Hamon: celle du Groupement des métiers du bois à Chemillé, puis de la société Asartis Développement à Belle-Beille.