Economie // Emploi

Vendredi 12 juin, le Président de la République a inauguré la Cité de l'objet connecté. Il en a profité pour annoncer que la candidature angevine au label "french tech" avait été retenue.

"Les objets connectés sont porteurs d'une révolution numérique, mais cette révolution doit faire échos à l'économie réelle. Cela suppose que les bonnes idées ne se perdent pas en chemin, et que les acteurs de l'innovation et de la production puissent se rencontrer et travailler ensemble. C'est justement ce que permet la Cité de l'objet connecté." Pour son inauguration, vendredi 12 juin, le Président de la République était porteur d'un discours résolument optimiste. "Sur les douze objets connectés les plus vendus aux Etats-Unis, cinq sont français, a poursuivi François Hollande. Nous avons un vrai savoir-faire en la matière, et je suis convaincu que la France sera demain une grande puissance mondiale de l'économie numérique."

Avec la Cité de l'objet connecté, Angers joue un rôle central dans cette dynamique. En rassemblant en un même lieu tous les outils et savoir-faire nécessaires pour passer de l'idée à sa réalisation, elle se présente comme un accélérateur de projet, permettant en un temps record de produire un prototype et ensuite le fabriquer en petite ou moyenne série.

"L'éclosion de ce projet à Angers est tout sauf un hasard, a pour sa part insisté le maire Christophe Béchu. Il a pu se concrétiser grâce à l'engagement de chefs d'entreprise, comme Eric Carreel de Withings et Paul Raguin d'Eolane, qui n'ont jamais douté du potentiel angevin en matière d'électronique. Ce potentiel, il est né dans les années 1970 autour de fleurons comme Bull et Thomson."

Depuis, la mondialisation a transformé le paysage, mais les compétences sont restées et ont permis l'émergence d'entreprises innovantes, qui représentent sur le territoire près de 7000 emplois dans tous les domaines de l'électronique. "Un terreau très riche, qui contribuera au succès de la Cité de l'objet connecté et permettra qu'une partie au moins des objets qui y seront inventés soit produite localement", a poursuivi le maire d'Angers.

C'est oui pour le label "métropole french tech"

La richesse de ce tissu d'entreprises, mais aussi universitaire avec la présence de grandes écoles d'ingénieurs, a conduit également le territoire à postuler au label de "métropole french tech".

Marque de fabrique du savoir-faire français en la matière, ce label est le gage d'une réelle reconnaissance à l'international. Et l'inauguration de la Cité était bien sûr l'occasion rêvée de défendre la candidature angevine: "Désormais capitale française de l'objet connecté, Angers a toute sa légitimité pour prétendre à ce label", a insisté Christophe Béchu.

Un message reçu cinq sur cinq par le chef de l'Etat: "Ce label, ce n'est pas un droit ni la promesse d'un engagement à venir, a rappelé François Hollande. C'est la reconnaissance d'une vraie qualité, de l'investissement et du dynamisme de tout une filière... Alors oui, ce label 'french tech', vous l'aurez!"

La galerie-photos de l'inauguration