Solidarité

Cinq associations de l'aide alimentaire, avec la Ville et le CCAS, ont signé jeudi 28 janvier une charte qui donne le cadre à une meilleure coopération. L'objectif est d'aboutir à des projets communs, notamment dans la lutte contre le gaspillage.

Signée en mairie jeudi 28 janvier, la charte de la "mission d'animation et de concertation pour une alimentation solidaire" (MAAS) crée le cadre à une coopération accrue entre acteurs de l'aide alimentaire. "L'aide alimentaire à Angers, c'est une action qui mobilise plus de 600 bénévoles au bénéfice de 9000 ménages, indique Françoise Le Goff, adjointe aux Solidarités actives. Le but de cette charte, c'est de permettre aux différents acteurs de mieux travailler ensemble et de mener des projets communs."

La lutte contre le gaspillage figure notamment parmi les objectifs de la démarche, par une meilleure organisation qui intéresse toute la chaîne, y compris les producteurs et les distributeurs. Et plus largement, tous les thèmes liés à l'alimentation sont concernés, comme la santé et la nutrition, avec par exemple l'idée d'organiser des ateliers pour apprendre à cuisiner équilibré.

Démarche innovante

"Angers est une ville très dynamique en matière d'aide alimentaire, souligne Jean-Noël de Casanove, de la direction régionale de l'agriculture et de la forêt, qui a accompagné le lancement de la MAAS. Elle le montre encore aujourd'hui avec cette démarche, qui est une vraie innovation."

La charte a été signée par la Banque alimentaire, le Secours populaire, la société Saint-Vincent-de-Paul, le Jardin de cocagne, Resto Troc, la Ville d'Angers et le CCAS.