Avec près de 40.000 spectateurs l’an dernier, le festival Tempo Rives a définitivement trouvé son public et sa place dans l’agenda des événements estivaux. Sa recette? Une programmation audacieuse et pointue de groupes peu présents dans l’hexagone, dont certains ont ensuite émergé sur la scène nationale voire internationale, comme les années passées Faada Freddy, Asaf Avidan ou encore Jeanne Added...

Si Tempo Rives se délocalisera trois soirées, au château (soirée jeune public le 20 juillet), à Belle-Beille (le 26 juillet) et la Roseraie (le 11 août), c’est bien comme chaque année la cale de la Savatte qui se transformera en village du festival, dès le 13 juillet.

Après le traditionnel feu d’artifice, le coup d’envoi du festival d'été sera donné par le groupe toulousain Scarecrow (hip hop, blues). "Un pari audacieux, frottement entre un blues aux influences américaines et du hip hop avec des textes en français", commente Didier Granet, programmateur de Tempo Rives.

Babel, coup de cœur du public

Une audace que l’on retrouvera chaque mardi et jeudi jusqu’au 16 août, avec du jazz (Otis Taylor), de la salsa (Mambanegra), du rock psychédélique (Baba Zula), du maloya-pop (Christine Salem)...

Ce parti pris de la découverte se traduit également par la volonté d’accompagner les talents émergents du territoire. Cet été encore, les premières parties seront assurées par des groupes issus de la scène locale, sélectionnés sur maquette par un jury de professionnels puis confrontés au vote du public via Facebook.

Coup de cœur du public, le groupe Babel (chanson électro) a remporté les suffrages cette année et se produira dans des conditions professionnelles le 26 juillet à Belle-Beille. Ce sera également le cas des huit autres groupes retenus: L’Adr3sse, VedeTT, François Collet Trio, Little Boxon’g, Anga Tafé, Bentham, Grise Cornac et Sheraf.

"Dans ces périodes de turbulence, où certaines villes de France renoncent à des rendez-vous culturels, il est important de souligner que Tempo Rives est toujours un événement voulu et soutenu par la ville d’Angers", souligne Didier Granet. "Une mission de service public et de qualité culturelle", résume Alain Fouquet, adjoint au maire chargé de la culture.

Le programme