Culture

Installé depuis 2005 sur la terrasse du musée des beaux-arts, L'Arbre-serpents, de Niki de Saint-Phalle, va être restauré. La sculpture a été retirée début novembre et sera de retour au printemps.

Suite à une exposition dédiée à Niki de Saint-Phalle au musée des beaux-arts, la Ville d'Angers fait en 2005 l'acquisition d'une de ses oeuvres majeures: L'Arbre-serpents. Elle est depuis toujours restée sur la terrasse du musée, présentant aux visiteurs ses douze branches en forme de serpent, interprétation moderne de l'hydre de Lerne, créature mythique combattue par Hercule lors de ses douze travaux.

Avec le temps et les intempéries, cette sculpture polychrome, réalisée en résine polyester, a perdu de son éclat. Les premiers signes de dégradation apparaissent en 2010, et nécessitent en 2012 la protection de l'oeuvre, par un structure métallique. Sous les conseils des experts du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), et en lien avec la "Niki Charitable Foundation", sa réfection complète a finalement été décidée, avec le soutien financier de la Fondation BNP Paribas.

L'Arbre-serpents a donc quitté la terrasse du musée le 3 novembre, pour être confié aux soins de Gérard Haligon, éditeur historique des sculptures de Niki de Saint-Phalle. L'intervention permettra de restaurer la polychromie d'origine, tout en la rendant plus résistante.

La sculpture sera de retour au printemps 2017, au même emplacement.