Pour la présentation de la saison 2019-2020 du Grand-Théâtre, sa directrice Anne Mouly a filé la métaphore maritime. Une saison présentée comme un voyage, forcément tumultueux, ponctué de surprises et de rencontres. La promesse en tout cas de belles découvertes, dans des registres variés comme autant de rivages à explorer.

Parmi eux, la deuxième saison des Hivernales, prolongation du Festival d'Anjou. Préparé une dernière fois par Nicolas Briançon, le programme met à l'honneur aussi bien les classiques, comme l'interprétation du Misanthrope par Lambert Wilson, que les propositions décalées, à l'image du Banquet, pièce sans parole de Mathilda May qui oscille entre burlesque et tragédie.

Autre rivage: celui du cinéma et du festival Premiers Plans. La programmation n'est pas encore connue mais les dates sont calées: du 17 au 26 janvier le Grand Théâtre accueillera les rétrospectives dédiées à un réalisateur ou réalisatrice.

Il y aura bien sûr des détours musicaux, notamment du jazz avec l'association Jazz pour tous. Laquelle fera honneur à son nom en proposant un spectacle jeune public, L'Affaire Moussorgski, en octobre lors du festival Jazz à l'heure d'été. A noter que celui-ci s'installera également au théâtre Chanzy, pour sa réouverture après d'importants travaux de rénovation. La musique se fera aussi baroque, avec l'ensemble Amarillis, en résidence au Grand-Théâtre depuis 2012, et bien sûr classique avec Angers Nantes Opéra. Lequel propose cette année, avant chaque représentation, une conférence dans le foyer du théâtre présentant l'oeuvre qui sera jouée sur scène. Les ateliers "ça va mieux en le chantant" seront eux de retour, pour préparer le public à donner de la voix lors des concerts.

Le périple sera complété par les Mardis musicaux, les expositions, des rendez-vous plus atypiques comme le village des sciences: en tout près de 300 rendez-vous, pour tous les âges et tous les goûts, qui annoncent de beaux voyages tout au long de la saison.

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