Economie // Emploi

Plus qu’un nouvel Hôtel de Département, le Centre d’activités Foch illustre la revitalisation d’un boulevard trop longtemps ignoré.

Après avoir résumé 2000 ans d’histoire, treize mois de fouilles, deux années de chantier et salué la réussite architecturale du cabinet Frédéric Rolland, le président du conseil départemental Christian Gillet, relayé par le maire Christophe Béchu, puis par le président de Région Bruno Retailleau, ont tour à tour exprimé les nombreux avantages à inaugurer le nouvel hôtel du Département, doublé d’un centre d’activités, à cet endroit précis de la ville, c’est-à-dire sur l’un des axes les plus fréquentés du centre-ville et que dessert le tramway.

Initié en 2011 par Christophe Béchu alors qu’il présidait encore l’assemblée départementale, le Centre d’activités Foch s’inscrit en effet dans la volonté municipale de redynamiser le centre-ville. Bâti à l’angle du boulevard Foch et de la rue Saint-Aubin, l’édifice et ses centaines d’occupants contribuent déjà à redynamiser ce secteur de l’hypercentre.

14 nouveaux commerces en trois ans

"Ces trois dernières années, quatorze commerçants ont fait le choix de réinvestir cet axe auparavant négligé: les restaurants et brasseries Bagelstein, Tonton Foch, Les Cocottes, Tokyo Foch, Café Foch, La Boucherie, le Wallaby’s Pub, le Black Peat et Empanada factory, ainsi que les boulangeries L’Amandine et La Mie câline, et la bijouterie La Clé des cœurs. Fin juin 2016, le magasin alimentaire Biocoop ouvrait ses 250 m2 de surface de vente. Dernièrement, la salle de sports et de remise en forme Station Foch a pris place dans l’ancien cinéma Ariel. De nouveaux projets d’installation sont en cours et la Ville continuera à porter une attention toute particulière au devenir des locaux de l’ancien cinéma Les Variétés", a souligné Christophe Béchu.

250 agents dans les étages

A cette liste, il faut désormais ajouter le café Saint-Aubin et le restaurant du groupe la Boucherie installés sur une partie du rez-de-chaussée du Centre Foch depuis le début de l’année. Cent quarante agents du conseil départemental, une soixantaine de salariés de l’aménageur Alter, une équipe de la Région et la société MCA Finance se partageant les six étages supérieurs de l’édifice.

Au-delà de son architecture moderne et audacieuse –remarquable de loin par ses trois cents lames de verre posées en façade- ce bâtiment fait aussi sens "en s’inscrivant dans un plan d’aménagement du territoire vaste et cohérent", selon le maire. "Il illustre la vision que nous partageons pour notre ville et particulièrement pour son centre-ville, auquel les Angevins sont si attachés et qui est aussi l’un des lieux commerçants les plus attractifs du Grand Ouest."

Si la rue piétonne Saint-Aubin comptabilise 70000 passages piétons par semaine, l’hypercentre angevin regroupe un millier de points de vente sur près de 57000m2. 60% des commerçants sont indépendants et les Angevins disposent de 9500 places de parking pour y accéder.

L'ouverture au public du parc Saint-Aubin à l'étude

C’est dans ce même objectif d’attractivité du centre-ville que le Conseil départemental, la Ville et la préfecture étudient la possibilité d’ouvrir le parc Saint-Aubin au public dès 2019, lequel a la particularité de communiquer directement avec la préfecture notamment.

Propriété du Département, il est l’oeuvre du paysagiste angevin André Leroy. Classé et agrémenté d’arbres remarquables, ce jardin d’un hectare se situe dans un carré que bordent les rues des Lices et Saint-Aubin d’une part, et les boulevards Foch et du Roi-René d’autre part.