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C’est sur l’écran géant installé place Leclerc que des milliers d’Angevins ont assisté à la victoire du SCO. Avec là aussi une ambiance des grands soirs, qui n’est retombée que tard dans la nuit.

Quand Angers retient son souffle... Il est près de 22h20 ce vendredi soir quand la foule amassée sur la place Leclerc lève les bras au ciel à l’unisson, dans un brouhaha de bravos étourdissant. Un instant de grâce comme seul le sport peut en engendrer! Angers SCO vient d’atteindre les étoiles et les supporters avec. Bientôt l’hymne de 1998 retentit sous la ola des "et 1... et 2... et 3... 0!"

Les feux de Bengale s’allument sur quelques balcons riverains tandis que la fête et la musique battent déjà leur plein pour ne s’arrêter que tard dans la soirée, sous le balcon de l’hôtel de ville où se présente le maire, Christophe Béchu, entouré des joueurs et du président Saïd Chabanne. Auparavant, l’ambiance aura été bon enfant de part et d’autre de l’esplanade Leclerc.

Scénario idéal

Même le soleil était présent quand, dès 19h30, les familles et bandes d’amis prenaient place sur les marches puis au sol de la grande place. Devant eux, l’écran promet la retransmission en direct des matches que couvre la chaîne Bein Sport. Au menu ce soir: cinq rencontres à enjeu mais pour le public angevin, une seule va compter, même si leur oeil reste attentif à l’évolution de la rencontre entre Dijon et Nancy. Dès la 5e minute, Dijon marque un premier but contre Nancy, l’équipe la plus à même de contester la troisième place du SCO. C’est le scénario idéal, et les premières envolées du public! A l’écran, l’entraîneur Stéphane Moulin laisse échapper un rictus. Il le sent: Angers tient son destin entre ses pieds, c’est quasi sûr.

Six minutes plus tard, Nancy encaisse son deuxième but. Sur ce coup-là, le public angevin ne s’y trompe pas: la liesse éclate à nouveau, plus forte, plus fervente.

L’enthousiasme ne cessera plus, quand cinq minutes avant la mi-temps, N’Gosso vise la lucarne et trompe le gardien adverse. Même scénario dès la reprise – à la 48’- quand l’attaquant Clémence harponne un peu plus le coeur des Angevins. Le coup de grâce ne se fera pas attendre: Clémence encore vient d’envoyer le SCO au ciel des grandes équipes... d’un coup de tête magique.

Après la fête et le spectacle, les plus résistants des supporters n’ont eu qu’à traverser le boulevard qui les sépare du parvis de l’hôtel de ville, où les joueurs sont annoncés pour minuit et demi. Il est finalement près d’une heure lorsque le bus à impériale pointe le bout de son nez à l’autre bout du boulevard Foch. La fête peut continuer. Sûr que tout le monde s’en souviendra.