Historique

Entre le quartier de Monplaisir et la résidence des Kalouguines, le parc Hébert de la Rousselière, divisé en deux par la voie ferrée, est l’héritier du vieux manoir de la Gagnerie, propriété d’une dynastie de notaires, puis de médecins.

Ce petit domaine, acquis par la famille Hébert de la Rousselière en 1798, héritier est l’œuvre de passionnés pour les arbres. Sitôt arrivé dans sa demeure de la Gagnerie, dont il fait sa résidence principale à partir de 1944, le propriétaire met en place ses plantations. 

Cette passion pour l’horticulture le porte à la tête de la Société d’horticulture d’Angers et de Maine-et-Loire pendant vingt et un ans (décembre 1942- décembre 1963). Aujourd’hui, son oeuvre essentielle reste son livre sur l’Histoire des jardins d’Angers, publié en 1947.  

La Gagnerie, c’est un petit arboretum qu’il crée en 1932 réunissant une collection remarquable d’arbres rares sur les 7 000 m2 entourant la maison, à l’ouest de la voie ferrée. À l’est, il crée un bois de chênes, de tilleuls, une allée de cyprès… 

Sans héritier, le docteur Hébert a fait don de la Gagnerie à la Ville en 1964. Après son décès, le 14 janvier 1979, le domaine est resté un espace vert, mais l’arboretum et le manoir n’ont pu être conservés.

 

Aménagement du parc en 2008-2009

Des aménagements importants sont réalisés en 2008 sur la partie Est et sa liaison piétonne avec le quartier de Monplaisir. 

Situé sur le quartier de Monplaisir, le « Parc Hébert de la Rousselière », également appelé le « Petit Bois », est un espace boisé existant d’une superficie de 24 500 m2.

Il bénéficie directement aux riverains immédiats et aux habitants du quartier, en constituant un espace convivial, de jeux, de détente. C’est également un lieu de passage, car il vient en continuité de la piscine de Monplaisir. C’est enfin, un espace public majeur qui mérite d’être requalifié. 

Suite à la réalisation d’un état des lieux du site, la Ville d’Angers a décidé de réaménager le site dans le cadre de l’opération de renouvellement urbain (O.R.U.) en 2009

Les objectifs sont de désenclaver le parc en renforçant les cheminements piétons et de faire le lien avec le reste du quartier et la piscine, de valoriser le parc en conservant son caractère boisé et en réaménageant les espaces de jeux.

Ceci afin de le rendre plus accessible aux habitants du quartier et de valoriser ses fonctions de rencontre, de détente et de loisirs pour l’ensemble du quartier.

Travaux sur boisement en 2016

Le parc est composé d’une zone de boisement très utilisée par les habitants du quartier pour des promenades nature, des courses d’orientation ou encore un parcours de santé.

Une étude menée par l’Office National des Forêts à la demande de la Ville d’Angers, a mis en lumière un état de faiblesse général de ce boisement, lié :

  • au vieillissement des arbres en place,
  • à leur manque de vigueur, dû à une densité trop importante
  • au nombre trop faible de jeunes sujets destinés à son renouvellement

Si rien n’est fait, dans quelques années, les arbres en place dépériront en grand nombre, et devront être abattus, ce qui aboutira à un appauvrissement du milieu écologique et du paysage.

Afin de prévenir ce type de scénario, la Ville d’Angers engage en 2016 une série d’actions destinées à favoriser le développement des arbres en place et favoriser le renouvellement du boisement dans le but d’assurer un meilleur équilibre écologique et une pérennité du parc.

Ainsi le paysage pourra peu à peu évoluer vers un parc :

  • composé d’arbres moins nombreux et plus gros
  • avec des espaces en cœurs d’ilots ou la végétation sera plus dense afin de protéger les jeunes arbres du piétinement et des dégradations.
  • Avec un objectif de gestion

Les travaux ont consistés en une phase d’abattage et de débardage afin d'enlever les arbres les plus vieillissants et faire de la lumière pour favoriser le développement des arbres existants et en bonne santé puis en une phase de broyage et la rénovation des allées :

  • le broyage sur place des arbres abattus et réfection des allées avec les copeaux ainsi générés
  • l’arrêt de la fauche systématique au pied des arbres afin de laisser pousser les semis de chênes et autres arbres et arbustes existants.