Identifier rapidement le «patrimoine d’intérêt local» qui participe à la qualité des rues et autres espaces publics des faubourgs et de la périphérie d’Angers, tel était l’objet de l’enquête effectuée en 1999-2001 par le service de l’Inventaire général. Ce repérage a donné lieu à l’élaboration d’une base de 852 fiches illustrées et géo-référencées. Elle concerne surtout des édifices, mais aussi quelques espaces publics tels que les jardins, Ouvre une nouvelle fenêtre, ainsi que des aménagements et ensembles urbains, Ouvre une nouvelle fenêtre (32% du fichier).

Ce premier niveau d’étude a privilégié les périodes les plus anciennes : relativement exhaustif avant 1800, et généreux jusque dans l’entre-deux-guerres, il ne rend compte que de manière exceptionnelle (37 œuvres) du bâti postérieur à 1945, Ouvre une nouvelle fenêtre, qui occupe plus de 80% du territoire urbanisé !

La répartition chronologique du repérage fait état de 157 œuvres antérieures à 1800, parmi lesquelles quelques grands édifices médiévaux tels que les abbayes Saint-Serge ou Saint-Nicolas, Ouvre une nouvelle fenêtre… L’essentiel cependant relève de l’architecture domestique dont plus de la moitié à caractère originellement rural. Ce patrimoine ancien rescapé, souvent noyé dans l’urbanisation, est largement diffus sur l’ensemble de la commune, avec quelques regroupements sensibles aux portes de la ville intra-muros, dans les faubourgs de la Doutre, Saint-Lazare et surtout Saint-Jacques, et dans ceux du centre-ville, Esvière, Bressigny, Madeleine, Ouvre une nouvelle fenêtre et Saint-Serge/Saint-Michel.

Une soixantaine d’œuvres seulement de la première moitié du XIXe siècle ont été répertoriées, période qui voit surtout la démolition des remparts et l’aménagement de boulevards plantés : c’est sur certains d’entre eux au sud et à l’est (Roi-René/Foch/Bessonneau, Ouvre une nouvelle fenêtre), que s’alignent quelques beaux ensembles concertés, prélude à la fièvre constructive des années 1840-1914.

Cette dernière tranche chronologique rassemble quelque 500 édifices ou ensembles, dont plus de la moitié groupés au sud-est du centre ancien : une très forte proportion d’hôtels particuliers, Ouvre une nouvelle fenêtre signalés par leur porte cochère et de maisons cossues, Ouvre une nouvelle fenêtre caractérisent ces beaux quartiers Saint-Joseph/Mirabeau qui dessinent le grand secteur historique et patrimonial d’Angers hors les murs : y domine un habitat à l’origine individuel, les grands immeubles de rapport, Ouvre une nouvelle fenêtre (type haussmannien du secteur Ralliement) ne dépassant que fort peu la frontière des boulevards.

Si l’habitat constitue le plus gros effectif du repérage, il ne doit pas masquer les autres catégories typologiques : l’architecture religieuse y est imposante (46 édifices), de même le domaine scolaire (26 édifices). A signaler également la diversité des 32 lieux et monuments publics participant à la vie sociale, de la crèche, Ouvre une nouvelle fenêtre à la caserne, en passant par le palais de justice ou le cinéma, Ouvre une nouvelle fenêtre.

L’activité artisanale et commerciale des XIXe et début XXe siècles a laissé un nombre comparable de témoins, aussi divers que l’entrepôt commercial, l’atelier de statuaire, Ouvre une nouvelle fenêtre ou le simple café : un patrimoine fragile et souvent reconverti. Il n’en est pas de même du secteur industriel qui a laissé peu de traces matérielles des activités traditionnelles (meunerie, chaux, textile…) : l’ancienne usine du Clon, Ouvre une nouvelle fenêtre est le seul vestige significatif des puissants établissements Bessonneau.

Les signatures et dates portées sur les édifices sont peu nombreuses et plus caractéristiques du premier tiers du XXe siècle. Cependant, la documentation a largement enrichi l’histoire des oeuvres et le fichier des architectes, entrepreneurs, constructeurs…, au nombre de 125 sur cette aire d’étude.

 

 

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