A l’origine, cette parcelle de 45 hectares en bordure de la Maine et du centre-ville était constituée pour moitié de basses prairies alluviales inondables et pour moitié d'anciennes décharges contrôlées. Des travaux ont été menés par la Ville d’Angers de 1995 jusqu'à 2004 pour créer un parc semi-naturel et en faire un paysage de bords de rivières typiques de l’Anjou.

Ce lieu de promenade se compose de plusieurs espaces : marais avec frayère à brochet, pâturages pour les animaux, verger aux oiseaux, chênaie et saulaie, des dunes vertes réalisées pour leur rôle d’absorption des inondations, 120 parcelles de jardins familiaux, et en 2023, la plantation d’une forêt urbaine de 56000 arbres.  

Aujourd’hui, la Ville d’Angers procède à une gestion spécifique du parc Balzac classé Espace naturel sensible (ENS). Elle a évolué vers une prise en compte de la biodiversité et des enjeux naturalistes et cherche à remplacer progressivement les variétés horticoles par des plantes labellisées Végétal local, à favoriser les prairies humides, et à pérenniser sur le long terme le patrimoine arboré. En effet, les frênes têtards comptent parmi les symboles les plus caractéristiques du paysage, du patrimoine et de la culture des Basses Vallées angevines (BVA). La forme typique de ces arbres est issue des pratiques et des savoir-faire de notre territoire, et leur présence répond aux prescriptions et objectifs établis avec la Ligue pour la protection des oiseaux. Les aménagements et la gestion du parc favorisent la faune et la flore naturelle. 

Biodiversité 

Flore protégée au niveau national : Pulicaire commune (Pulicaria vulgaris)

Flore protégée au niveau régional :Céraiste douteux (Cerastium dubium) et l’Inule britannique (Inula britannica)

Avifaune protégée au niveau national : le Verdier d’Europe (Chloris chloris), Pipit farlouse (Anthus pratensis).