Inventaire général du patrimoine culturel | |||||
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Angers
Type de dossier : généralités d'aire d'étude | Date de l'enquête : 1999 |
DésignationDénomination : généralités
Compléments de localisationNuméro INSEE de la commune : 49007Aire : Angers extra-muros
HistoriqueCommentaire historique : Capitale historique de l´Anjou et chef-lieu du département de Maine-et-Loire, au coeur de la région des Pays de la Loire, Angers est actuellement la 16e ville de France avec 165 000 habitants (260 000 pour l'agglomération). Elle est divisée en 12 quartiers INSEE et 11 paroisses (16 au Moyen Age). Outre quelques monuments célèbres, la ville possède un patrimoine monumental riche et dense réparti sur l´ensemble de son territoire. Un partenariat entre la Ville d´Angers et l´Etat (Direction régionale des affaires culturelles, Service de l´Inventaire général) a permis de réaliser un inventaire topographique classique, en cours d´achèvement, sur le centre historique intra-muros. Sur une seconde aire d´étude dite "Angers faubourg" couvrant le reste de la commune (faubourgs et périphérie), la collaboration s´est poursuivie par un premier repérage du patrimoine dit d´intérêt local ou de proximité, en plus des oeuvres remarquables. Ce travail préliminaire a permis de répondre à la demande de la Ville (mission du Développement durable et du service Aménagement et paysage urbains), pour compléter une analyse paysagère menée par l'agence Folléa-Gautier, préalablement à la révision du POS Ce repérage précède également d´importants projets d´aménagements tels que la déviation de l´autoroute Paris-Nantes au nord de la commune et l´urbanisation dans ce même secteur de la dernière zone foncière subsistante (sur le plateau des Capucins, 120 ha destinés à un nouveau quartier).L´enquête a été menée en 1999-2000. Une base de 854 édifices ou ensembles d´édifices, contenant les champs de la base Mérimée et des champs d´étude, a été géoréférencée (comme les données intra-muros) au sein d´un système d´informations géographiques. L´enquête a porté essentiellement sur le bâti, de toutes catégories fonctionnelles (architecture domestique, religieuse, publique, commerciale, etc.) et plus exceptionnellement sur les espaces publics (jardins, cimetières). Si elle reste très incomplète sur le plan du repérage et encore plus du recensement (puisqu´elle ne touche que 10% du parcellaire extra-muros), la base ici consultable comprend en revanche toutes les oeuvres qui seront d´évidence sélectionnées pour étude. De plus, elle est relativement exhaustive pour le Moyen Age (six édifices religieux) et l'Epoque moderne. Les oeuvres du 15e au 18e siècles représentent près de 20% du bâti repéré (dont la moitié relevant d´un ancien habitat rural) : ceci autant qu´on puisse l´établir à partir d´investigations documentaires simples (plans de ville, cadastres) et d´une identification sur le terrain limitée la plupart du temps à l´espace public. Les deux grandes périodes d´expansion de la ville (2e moitié 19e siècle et 2e moitié 20e siècle) ont été inégalement abordées dans cette enquête, car les quartiers centraux plus anciens ont été privilégiés sur les ZUP et ZAC de l´Après-guerre. Seules les oeuvres majeures ou les plus représentatives du 20e siècle sont signalées ici (environ 15% du corpus repéré). L´objectif était de répertorier tous les éléments architecturaux concourant à la qualité du paysage urbain. Les ravalements ou dénaturations de façade sont si fréquents que tout regroupement d´édifices encore homogène, proche de son état d´origine a été retenu, au moins dans les quartiers les plus sensibles. Ces ensembles de taille variable, au nombre de 162, portent la dénomination de "front bâti", pour les distinguer des 116 "lotissements concertés" de la base. La méthode d´identification et d´analyse de ces ensembles urbains sera reprise lors d´une phase d´inventaire topographique. L´existence d´une documentation préalable importante (300 dossiers environ ouverts sur cette aire d´étude) a permis d´informer fréquemment les champs auteur (30% des enregistrements) et date (36%), du fait de la richesse des sources documentaires pour les 19e et 20e siècles. Les champs relatifs à la description n´ont pas été remplis en raison des délais. En revanche le champ observations accueille un commentaire destiné à expliciter l´intérêt de l´oeuvre sur le plan architectural, historique et urbanistique ou environnemental. Un inventaire topographique fera suite à ce repérage préliminaire.
DescriptionCommentaire descriptif : La commune est traversée à peu près en son milieu par la Maine, courte rivière d'orientation nord-est - sud-ouest qui relie les contrées septentrionales de la Sarthe, Mayenne et Loir à la vallée de la Loire. Les quartiers extra-muros de la ville d'Angers sont presque totalement urbanisés avec cependant d'importantes réserves "vertes" en bordure de la rivière : au nord, l'île Saint-Aubin représente un quart du territoire communal, tandis qu'au sud, le Lac de Maine et l'étang Saint-Nicolas occupent respectivement 418 et 139 ha avec leurs parcs. La densité bâtie communale peut-être appréciée à l'aide du dernier recensement INSEE qui fait état de 70 810 résidences principales, dont 11 315 antérieurs à 1915. Ce territoire d'Angers faubourgs-périphérie s'étend sur 4 485 ha et ceinture un centre historique étendu (145 ha). Il constitue le gros noyau d'une agglomération de 29 communes (47 748 ha), dont trois dépassent les 10 000 habitants et étendent la ville au nord-ouest (Avrillé), à l'est (Saint-Barthélémy d'Anjou) et au sud-est (Trélazé).
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