Désignation
Dénomination : front bâti
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1999 BV 176, 299 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers extra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : L'immeuble de rapport au n° 8 est construit en 1882 par l'architecte François Moirin pour un certain Jean Rouillard, qui a fait porter l'initiale de son patronyme sur un cartouche sculpté au-dessus de la porte d'entrée. Le second immeuble, n° 8 bis, édifié pour les quincaillers Laigle et Etienne, est daté 1895-1896 et signé d'Auguste Beignet sur la façade, à l'extrémité gauche sur le niveau d'entresol. Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle Date(s) : 1882 ; 1895 ; 1896 Justification de la datation : daté par source ; porte la date Auteur(s) : Moirin François (architecte) ; Beignet Auguste (architecte) Justification de l'attribution : attribution par source ; signature Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Rouillard Jean (commanditaire) ; Laigle et Etienne (commanditaire)
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Sans rapport de taille, ces deux immeubles forment néanmoins un ensemble homogène (unité d'époque et de style), leur qualité urbanistique étant liée à la structuration comparable des niveaux typiquement haussmannienne, rythmée par les jeux de balcons continus et discontinus. Ils appartiennent à la période de densification de la construction sur cette artère centrale, dans le dernier du 19e siècle, remplaçant les hôtels bourgeois de la création du boulevard (voir aussi l'immeuble n° 36-40). L'immeuble d'Auguste Beignet (n° 8 bis) compte parmi les plus monumentaux d'Angers, remarquable par sa composition centrée et l'importance du porche, qui évoque celui qu'il a réalisé au 6 rue Chaperonnière (1882). Edifié pour des quincaillers, il conserve encore sur les arrières qui vont jusqu'à la rue Grandet, les vastes locaux d'entrepôt, qui justifient la conception originelle de l'entrée, aujourd'hui transformée. Les ravalements ont cependant appauvri un peu la façade notamment à hauteur de l'étage-attique. La sobriété du décor de l'immeuble voisin (n° 8) s'explique probablement de la même façon.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
|
|
| Vue d'ensemble sur rue. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|