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Inventaire général du patrimoine culturel | |||||
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Angers, Centre-ville (quartier)
Type de dossier : ensemble ; sous-dossier | Oeuvre sélectionnée | Date de l'enquête : 2006 |
DésignationDénomination : fortification d'agglomérationAppellation et titre : enceinte de l'Esvière Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : porte
Compléments de localisationNuméro INSEE de la commune : 49007Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
HistoriqueCommentaire historique : Situé sur une colline au sud du promontoire du château, le quartier de l´Esvière (Aquaria) tient son toponyme de la proximité de la rivière et peut-être aussi des traces d´adductions antiques aménagées sous le Haut-Empire (ville de Juliomagus). Abandonné au Bas-Empire, ce coteau était couvert de vignes et bordé de prés au milieu du 11e siècle, lorsque le comte d´Anjou Geoffroy Martel y fonda vers 1047 le prieuré de la Trinité de Vendôme.Cette fondation est à l´origine du développement d´un bourg, mentionné pour la première fois en 1109. Celui-ci semble s´être décomposé en deux, le vieux bourg sur la partie haute, proche d´une porte de la Cité gallo-romaine (la porte de Chanzé, dite aussi porte de l´Esvière), et un bourg neuf sur la pente, plus proche de la rivière et du port. Seul le premier aurait été enserré par une enceinte (qui reste encore à l´état d´hypothèse), d´après quelques sources textuelles, iconographiques et archéologiques mises en corrélation. Les indices sont les suivants : - une porte Saint-Germain, citée au 13e siècle, décelable sur les plans Jouvin de Rochefort vers 1673 et Thibaudeau en 1704 ; reliant le Campus belli (les Lices, actuelle place de l´Académie) à la rue principale de l´Esvière appelée Grande rue pavée, elle permet d´extrapoler le tracé est de l´enceinte. - Des substructions circulaires interprétées comme une tour, retrouvées sur les arrières de la rue Kellerman par l´architecte Dainville vers 1879, pouvant informer sur le tracé sud. - le tracé nord, à l´arrière de l´actuel boulevard du Général-de-Gaulle, pourrait correspondre à une ligne de rupture topographique, matérialisée encore partiellement sur le plan cadastral de 1810 (section C2, parcelles 119, 1129). - le tracé ouest reste inconnu. Il pouvait se placer, soit au niveau du front de taille de schiste comme au château, soit un peu plus haut où un fossé a été découvert sur le site de la clinique Saint-Sauveur en 1991 (2, place Monseigneur-Rumeau, cadastre 1970 : section DI, parcelle 62). Endommagée probablement durant la guerre de Cent ans, cette enceinte n´a pas été reconstruite et n´est plus mentionnée dans les textes de la 2e moitié du 15e siècle. Datation(s) principale(s) : 12e siècle
DescriptionEtat de conservation : détruit
Situation juridiqueStatut de la propriété : propriété privée
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Angers, Présentation de l'aire d'étude Angers extra-muros |
Angers, L'urbanisme |
Angers, Centre-ville (quartier), Ensemble des fortifications d'agglomération de la ville d'Angers |