Désignation
Dénomination : manoir Appellation et titre : manoir du Noyer Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 K 263 ; 1980 HL 68, 69 ; 1999 HL 201 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : La partie connue par documentation de ce manoir correspond à un logis de la 2e moitié du 12e siècle. D'après un censif de l'abbaye du Ronceray de 1425, il serait identifiable au "menoir du noier" indiqué comme étant à l'angle ouest des rues Lionnaise et de Mallemort (puis rue des Pénitentes). Il est alors propriété d'un messire Jean Michel, et antérieurement de messire Gervaise Baudouin. Intégré au 17e siècle dans le couvent de la Croix, il devient alors le réfectoire de cet établissement puis l'économat des hospices, selon un plan de 1808 (repérable par l'inhabituelle épaisseur des murs). Cette demeure de patricien est détruite en 1877, emportée comme plusieurs établissements conventuels et hospitalier de la rue Lionnaise par le percement du boulevard Descazeaux et des rues Guittet et Billard. Datation(s) principale(s) : 2e moitié 12e siècle
Description
Commentaire descriptif : Logis rectangulaire de 11 m x 6,50 m, construit en moellon de schiste, avec parement extérieur de tuffeau appareillé au premier étage : au-dessus d'un rez-de-chaussée probalement à usage de communs, la suite de fenêtres géminées indiquait l'étage noble. Cette disposition attestée sur une élévation latérale bordant l'ancienne rue de Mallemort (alias des Pénitentes) caractérisait probablement aussi la façade principale tournée originellement sur une cour d'entrée, rue Lionnaise. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte Matériau(x) de couverture : ardoise Vaisseau(x) et étage(s) : 1 étage carré ; étage de comble Type de la couverture : toit à longs pans ; pignon Technique du décor : sculpture Représentation : ornement architectural ; ornement végétal ; colonne Précision sur la représentation : Les fenêtres géminées d'étage (sur l'élévation latérale, rue des Pénitentes, et probablement similaires sur la face principale) étaient portées au centre par une colonne à chapiteau végétal à crochets. Le tympan est percé d'un jour en losange dont le cadre est souligné d'une double frise à demi-disques et ruban plissé. Typologie : Manoir à logis rectangulaire. Etat de conservation : détruit
Intérêt de l'oeuvre
Elément(s) remarquable(s) : élévation ; fenêtre Observations : L'élévation romane de la rue des Pénitentes était connue des historiens du 19e siècle, mais son identification est inédite et demandera à être confortée par d'autres sources. Ce manoir est un témoin de l'architecture patricienne du 12e siècle dans la Doutre à une époque où ce quartier était encore peu urbanisé. Il était situé comme les autres (Tour des Druides, manoir de la Forêt, hôtel de Beauvau-Montiron) le long de la grande voie de passage Beaurepaire-Lionnaise. Exemple du plan allongé, le cas le plus fréquent. Sobre décor des fenêtres géminées, comparable à celui des fenêtres des greniers de l'hôpital Saint-Jean. L'édifice n'est malheureusement connu que par une élévation latérale sur l'ancienne rue des Pénitentes : l'élévation principale semble avoir été tournée sur la rue Lionnaise et pouvait comporter, d'après sa longueur, une suite de quatre baies géminées, à l'image du manoir de la Forêt tout proche.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Elévation est, sur l'ancienne rue des Pénitentes, dessin lithogr., par G. Bouet, [1877]. |
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