Désignation
Dénomination : couvent Genre du destinataire : de religieuses non cloîtrées Vocable : Saint-Jean-Baptiste Appellation et titre : couvent des Dames de la Croix Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; logement ; jardin ; mail ; communs ; puits ; église
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 K 259 à 263 ; 1980 HL 53 à 73, 93 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Nord Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Fondée vers 1660 par Pierre Maillard, supérieur du séminaire d'Angers, la communauté de la Croix, dite aussi des filles de la Trinité ou filles de la propagation de la Foi, a pour vocation initiale l'instruction des nouvelles converties au catholicisme et par extension une mission plus large d'enseignement. S'installant rue Lionnaise, ces religieuses utilisent d'anciens logis, notamment l´ancien manoir du Noyer (identifié et localisé en 2001 : étudié), une maison dite du Moulin d'époque indéterminée (non localisée) et l'hôtel de la Malidordière, à l'angle des rues Lionnaise et du Tambourin. Rebâti au milieu du 17e siècle pour François du Filliard des Ormes, cet hôtel portait sur un fronton la date 1687. Une autre maison bâtie pour les Carmes en 1656 est également acquise par la communauté (non localisée). Sans église propre à l'origine, la communauté en édifie une dédiée à saint Jean-Baptiste en 1745. Pendant la Révolution, l'administration départementale y installe une maternité, puis un dépôt d'enfants trouvés : des bâtiments, à usage de logements et de salle de classe, sont alors construits le long de l'ancienne rue des Pénitentes (alias rue du Mouton) et de la rue du Tambourin (ou de la Gahouère en 1736). Dans le courant du 18e siècle, la ruelle séparative entre les communautés de la Croix et des Pénitentes est absorbée au profit de ces établissements. Dépendance des hospices au 19e siècle, le couvent de la Croix est connu uniquement par un plan de 1808 (à l´exception d´une élévation du manoir du Noyer). Il est détruit comme les édifices religieux ou hospitaliers voisins (Pénitentes, Hôpital général) lors de la rénovation du quartier dans les années 1860-1870. Datation(s) principale(s) : 2e moitié 12e siècle ; milieu 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle Datation(s) secondaire(s) : 4e quart 17e siècle Date(s) : 1687 ; 1745 Justification de la datation : daté par source ; daté par travaux historiques Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Filliard des Ormes François (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Sur le plan de 1808, l'hôtel de la Malidordière, est bien reconnaissable, avec son plan régulier en U : situé entre une vaste cour et un très grand jardin composé de carrés bordés d'arbres ainsi que d'un petit mail de tilleuls, il constituait la partie noble du couvent, avec grand appartement et ancien réfectoire des Dames (n° 3 sur le plan). Ce logis comprenait trois niveaux, avec étage carré et étage de comble. Un couloir d'étage sur les trois faces de la cour permettait de communiquer avec des appartements. Une cour d'entrée secondaire desservait des bâtiments plus hétérogènes à un ou deux étages carrés, dont le manoir du Noyer dévolu au grand réfectoire (non décrit dans l'estimation des biens nationaux), et l'église conventuelle qui présentait un plan allongé et un vaisseau unique (n° 2 du plan). Parti de plan : plan allongé ; plan régulier en U Vaisseau(x) et étage(s) : 1 vaisseau ; 1 étage carré ; 2 étages carrés ; étage de comble Etat de conservation : détruit
Intérêt de l'oeuvre
Observations : Fiche mise à jour en 2003.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée
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Plan au sol du couvent des Dames de la Croix, extrait d'un plan général des établissements religieux et hospitaliers de la rue Lionnaise, par L. François, 1808 (n° 2-3 du plan). |
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