Références documentaires
Référence de la même oeuvre dans le domaine MH : PA00108885
Désignation
Dénomination : hôtel Appellation et titre : hôtel Nepveu d'Urbé, puis Duvau Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; remise ; écurie
Compléments de localisation
Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H2 578 ; 1970 BV 26 ; 1999 BV 26 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville
Historique
Commentaire historique : Cet hôtel est construit au milieu du 17e siècle (partie droite) et conserve d'origine le portail sur rue, l'escalier, plusieurs portes et lambris. Il est attesté comme appartenant à la famille Nepveu d'Urbé à la fin du 17e siècle : un de ses membres en était-il le commanditaire quelques décennies plus tôt ? Au début du 18e siècle, il passe par héritage à Antoine de Lesperonnière de la Rochebardoul, probable maître d'ouvrage des importants travaux du début du 18e siècle. L'hôtel prend alors sa forme actuelle en U régulier, tant en plan qu'en élévation : l'aile gauche des communs en vis-à-vis du corps d'habitation est reconstruite et reliée à ce dernier par un étroit corps de logis en fond de cour. En 1727, la demeure est acquise par la mère de François-Charles Pays-Duvau, président au présidial, qui en est le propriétaire pendant une bonne partie du 18e siècle, d'où l'appellation communément usitée. On peut lui attribuer différents réaménagements intérieurs - parquet du grand salon et cheminées d'étage. Il est probable que le retraitement des lucarnes sur le corps d'habitation lui revienne également. La restauration des vantaux du portail date du début des années 1980 et la restauration générale de l'édifice est intervenue dix ans plus tard, comportant notamment la création de lucarnes néo-18e siècle en bois sur le corps de communs. Datation(s) principale(s) : milieu 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle Datation(s) secondaire(s) : 2e moitié 18e siècle Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Nepveu d'Urbé (commanditaire) ; Lesperonnière de la Rochebardoul Antoine (commanditaire) ; Pays-Duvau François-Charles (commanditaire)
Description
Commentaire descriptif : Hôtel à cour antérieure, à plan régulier en U, fermée par un vaste portail, le corps principal d´habitation se trouvant sur le côté latéral droit, face au corps de communs établi dans l´aile latérale gauche ; le corps en fond de cour est une partie secondaire faisant passage, sans épaisseur. Les élévations à travées sont à un étage carré, toit à longs pans et croupes pour le corps principal, toit à longs pans et appentis brisés pour les deux autres parties ; un niveau de soubassement rattrape la déclivité du terrain côté corps principal sur la rue David-d´Angers. Le gros-oeuvre est en schiste enduit pour le corps principal (les parties vives en tuffeau traitées en bossages) et le corps de communs, en tuffeau pour le petit corps du fond. L´escalier principal est dans-oeuvre au centre du corps d´habitation, à jour suspendu, limon bois et rampe de fer forgé ; le vestibule est couvert d´une fausse-voûte d´arêtes. L´escalier des communs est également dans-oeuvre, à mur-noyau en tuffeau. Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; appareil mixte ; bossage Matériau(x) de couverture : ardoise Parti de plan : plan symétrique en U Vaisseau(x) et étage(s) : étage de soubassement ; 1 étage carré ; comble à surcroît Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Type de la couverture : toit à longs pans ; toit à longs pans brisés ; appentis brisé ; croupe ; pignon couvert ; noue Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente, suspendu ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie Technique du décor : sculpture ; ferronnerie ; menuiserie Représentation : pomme de pin, cartouche, rosace, ornement géométrique ; croix, volute ; feuille, vase ; pilastre, trophée Précision sur la représentation : Les vantaux du portail sont à multiples panneaux géométriques et dotés d'un montant orné notamment d´une pomme de pin, d´un cartouche et d´une rosace. Le sommet de ce portail est orné d´une grille de fer forgé à motifs de croix entre des volutes. La rampe de fer forgé de l´escalier est à motif de volutes, feuilles stylisées et le pilier de départ s´orne d´un vase. Une cheminée du premier étage présente sur sa hotte, entre deux pilastres cannelés, un trophée à symbolique amoureuse avec deux oiseaux. Des huisseries, des lambris, un parquet sont à motifs géométriques. Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A). Etat de conservation : restauré
Intérêt de l'oeuvre
Intérêt de l'oeuvre : à signaler Elément(s) remarquable(s) : portail ; escalier ; parquet Observations : Bel exemple d´hôtel sur cour, à plan symétrique en U, ingénieusement organisé lors de la reconstruction du corps de communs au 18e siècle : masquant le manque de place (absence de jardin), le corps en fond de cour n´est en fait guère plus qu´une façade mais assure la continuité visuelle et l´unité de composition. La monumentalité du corps des communs est exceptionnelle localement : ils apparaissent comme un second logis dont l´ampleur égale le corps d´hôtel proprement dit (les pièces du premier étage pouvaient être des chambres de l´hôtel même, car elles communiquaient avec ce dernier par le petit corps en fond de cour). A noter plusieurs éléments remarquables : le portail sur rue avec ses vantaux à multiples panneaux, l´escalier suspendu dont la rampe de fer forgé est parmi les plus anciennes recensées à Angers, et qui s´éclaire curieusement à l´étage par une fenêtre géminée à arcs rampants, enfin un rare parquet du 18e siècle dans le salon.
Situation juridique
Statut de la propriété : propriété privée Date(s) et nature de la protection MH : 1983/12/31 : inscrit MH partiellement Précisions sur la protection : Façades et toitures du corps de logis et des deux ailes y compris le portail d'entrée, les deux cheminées du 18e siècle au premier étage et l'escalier avec sa rampe en fer forgé (cad. 1980 BV 26) : inscription par arrêté du 31 décembre 1983.
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Vue de situation, sur la place. |
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