Inventaire général du patrimoine culturel

Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine

Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire

inventaire topographique

Pays de la Loire, Maine-et-Loire

Angers, Centre-ville (quartier), Carmes (quai des) 18, 18 bis

Hôtel Guêtron

Type de dossier : individuel

Oeuvre sélectionnée

Date de l'enquête : 1983

Désignation

Dénomination : hôtel
Appellation et titre : hôtel Guêtron
Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; remise à automobiles ; écurie ; remise ; buanderie

Compléments de localisation

Référence(s) cadastrale(s) : 1840 K 727, 728, 771 ; 1980 HK 74 ; 1999 HK 74
Numéro INSEE de la commune : 49007
Aire : Angers intra-muros
Canton : Angers Nord
Milieu d'implantation : en ville

Historique

Commentaire historique : Cet hôtel, qui a conservé ses dépendances, est achevé en 1883 pour Alphonse Guêtron (d'après source). Les murs de longs pans du logis sont des remplois du couvent des Carmes, du milieu du 17e siècle, partie du logement des religieux (au sud de l'enclos) dont l'élévation sur jardin est encore identifiable en façade postérieure du logis. Le bâtiment de la cuisine est rapporté sur la cour postérieure au début du 20e siècle. La remise automobile a été occupée par une filature dans la 1ère moitié du 20e siècle (tradition orale).
Datation(s) principale(s) : 4e quart 19e siècle
Datation(s) secondaire(s) : milieu 17e siècle ; 1er quart 20e siècle
Date(s) : 1883
Justification de la datation : daté par source
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Guêtron Alphonse (commanditaire)

Description

Commentaire descriptif : Hôtel à étage en surcroît (pavillons) et comble à surcroît (corps cental) sur la cour antérieure, à étage-attique sur la cour postérieure, avec gros-œuvre en schiste, seuls l'étage-attique et une tourelle en encorbellement sur l'élévation postérieure étant en tuffeau. Les communs et la cuisine ont leurs façades en tuffeau. L'élévation d'entrée est une composition ordonnancée avec deux pavillons latéraux en avancée (plan en U) encadrant un corps central, lui-même avec axe de symétrie par le rythme des lucarnes. Les couvertures du corps principal sont à long pan brisé du côté antérieur, à long pan côté postérieur, sauf la partie gauche qui est à longs pans brisés des deux côtés.
Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; tuffeau ; moyen appareil ; bossage ; appareil mixte
Matériau(x) de couverture : ardoise
Parti de plan : plan symétrique en U
Vaisseau(x) et étage(s) : sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage en surcroît ; comble à surcroît
Parti d'élévation extérieure : élévation ordonnancée
Type de la couverture : toit à longs pans brisés ; toit à longs pans ; toit en pavillon ; pignon couvert ; croupe ; noue ; terrasse
Emplacement, forme et structure de l'escalier : escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, suspendu
Technique du décor : fonderie
Représentation : volute, feuillage
Précision sur la représentation : Les garde-corps en fonte des baies du premier étage sont ornés de volutes et feuillages.
Typologie : Hôtel à cour antérieure (type A).

Intérêt de l'oeuvre

Elément(s) remarquable(s) : élévation
Observations : Cet hôtel perpétue à la fin du 19e siècle le modèle aristocratique à cour antérieure, dans un centre-ville particulièrement dense : un unicum de ce fait dans le quartier de la Doutre, d'autant qu'il présente un aspect très ordonnancé avec ses pavillons, à la manière d'un petit château. Comme les demeures voisines du quai des Carmes, cette habitation profite du point de vue sur la rivière et la Cité sur la rive opposée (sensiblement perturbé depuis les années 1970 par la voie rapide Paris-Nantes).