Inventaire général du patrimoine culturel
Région des Pays de la Loire/Service du Patrimoine	Ville d'Angers - Service Patrimoine Historique, Inventaire
inventaire topographique

Angers, Centre-ville (quartier), Mail (rue du) 36

Bains-douches, dit Les Nouveaux Bains

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Désignation Dénomination : bains douches Appellation et titre : Les Nouveaux Bains Partie(s) constituante(s) non étudiée(s) : cour ; jardin ; logement ; puits ; fontaine Compléments de localisation Référence(s) cadastrale(s) : 1840 H2 2042 à 2046, 2083; 1980 BS 64, 92 Numéro INSEE de la commune : 49007 Aire : Angers intra-muros Canton : Angers Centre Milieu d'implantation : en ville Historique Commentaire historique : Ces bains publics sont construits pour le marchand poêlier et étuviste Louis Jamain-Rosé. Sur une vignette publicitaire conservée à la bibliothèque municipale, une mention manuscrite portée par un historiographe de l´époque indique 1840 comme date de construction (confirmée par les matrices cadastrales). Un logis (pour l'étuviste ?) avec cour propre, face au bâtiment de bains, ainsi que des communs proches de l'entrée secondaire, font également partie du programme. Connu seulement par une vignette publicitaire et le cadastre du 19e siècle, le bâtiment des bains est détruit dès 1869, emporté par le percement de la rue de la Parcheminerie. Seul, le logis - remanié - est encore en place. Datation(s) principale(s) : 2e quart 19e siècle Date(s) : 1840 Justification de la datation : daté par source Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : Jamain-Rozé Louis (commanditaire) Description Commentaire descriptif : Situé en coeur d´îlot, l´édifice disposait d´une entrée principale sur la nouvelle rue du Mail par un passage couvert traversant un étroit immeuble à une travée (relevant de la propriété), et une entrée secondaire dans l´impasse des Aix, proche des communs. Précédé d'une cour-jardin et face au logis, le bâtiment des bains présentait un plan régulier en fer à cheval, large de 16 m et profond de 15 m, sur une épaisseur de 4 m. Un parterre orné d'une fontaine était aménagé à l´intérieur du fer à cheval, relié à la cour d´entrée par quelques degrés. L´élévation, en tuffeau, était à deux étages carrés ; des colonnades superposées indiquaient des coursières desservant les cabines. Le dessin ne montre pas de couverture : était-ce une terrasse ou une toiture à faible pente invisible du sol ? Matériau(x) de gros-oeuvre et mise en oeuvre : tuffeau ; moyen appareil Parti de plan : plan régulier Vaisseau(x) et étage(s) : 2 étages carrés Parti d'élévation extérieure : élévation à travées Etat de conservation : détruit Intérêt de l'oeuvre Elément(s) remarquable(s) : élévation Observations : Intéressant témoignage, par son ancienneté dans le 19e siècle, d'une typologie architecturale largement disparue aujourd´hui. Malgré ses très petites dimensions attestées par le cadastre, l´édifice était d´une conception recherchée - plan en fer à cheval, colonnades superposées - qui lui conférait une apparence monumentale (amplifiée par la vignette, qui fait perdre toute notion d´échelle). Situation juridique Statut de la propriété : propriété privée

Vignette publicitaire : vue d'ensemble sur cour, dessin, par J.-A. Berthe, 1846.

Illustrations

Fig. 1 Vignette publicitaire : vue d'ensemble sur cour, dessin, par J.-A. Berthe, 1846.

Fig. 2 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral numérisé 1999, section BS, parcelles 63, 64, 70, 71, 92, 93, éch. 1 : 1 000.

Fig. 3 Plan-masse et de situation. D'après le plan cadastral, 1840, section H2, parcelles 2042 à 2046, 2083, éch. 1 : 1 000.

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