Voyageur infatigable, Bonga fait escale au centre Jean-Carmet samedi pour présenter son nouvel album, Kintal Da Banda, et distiller ses sons savoureux avec un feeling inchangé.
Né en 1942 dans les faubourgs de Luanda (Angola), chanteur et athlète médaillé avant de devenir militant de la lutte anticoloniale, Bonga est un monument de la musique africaine et du monde lusophone. Depuis un demi-siècle, il porte ce feeling et cette voix abrasive, grave, identifiable entre mille, de Luanda à Lisbonne, de Paris à Rotterdam. Auteur de 32 albums et 400 chansons, Bonga a partagé la scène avec les plus grands et sa carrière a donné tout son sens à la notion, aussi plurielle soit-elle, d’africanité.