« Un scientifique américain annonce la fin du monde… »
C’est par cette phrase, tirée du journal français L’Intransigeant du mois d’août 1922, que commencent les lectures musicales « L’Apocalypse de Da Silva », spectacle inédit conçu par l’artiste en hommage à la tapisserie de l’Apocalypse présentée au château d’Angers.
Récit symbolique de catastrophes mais surtout d’espoir, l’Apocalypse de Saint Jean écrite au Ier siècle de notre ère prend à chaque époque une résonnance particulière, comme en témoigne la tapisserie de Louis Ier d’Anjou tissée en pleine guerre de Cent Ans, quelques années après la grande peste noire.
A la fin était le Verbe...
Comme un écho à travers les siècles, Da Silva fait résonner articles de journaux et textes de grands auteurs tels que Proust, immense écrivain également rédacteur au Figaro, ou Houellebecq, témoin capital de notre temps.
Da Silva jouera en live des morceaux originaux, restituant une atmosphère à la hauteur de toute la symbolique artistique et historique de la tapisserie de l’Apocalypse. Les instruments choisis (synthétiseur modulaire, Fender Rhodes, boite à rythmes Roland 808, Moog voyager et guitares) éclaireront les lectures de ce narrateur atypique.